• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Paul Villach

sur La conduite indigne de l'administration envers K. Montet-Toutain, cette professeur poignardée dans sa classe


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2008 20:09

@ Daniel,

Je vous suis volontiers. Je considère que les professeurs ont leur part de responsabilité dans la situation d’aujoud’hui. On n’a jamais que l’administration que la majorité supporte ou encourage.
Je me souviens d’un poste que j’ai occupé au lycée Descartes à Alger (relevant du Ministère français des affaires étrangères). il existait une réelle solidarité entre les professeurs du syndicat auquel j’appartenais et que j’animais : le chef d’établissement ne pouvait pas violer les règles comme il voulait. Preuve était apportée que la malveillance pouvaitt être au moins contenue. 
Mais ceci se passait en des temps très anciens. C’était entre 1979 et 1985.

Je crois cependant que ce sont surtout des critères négatifs qui tendent à sélectionner aux postes de direction les individus.
1- Se portent souvent candidats d’abord ceux qui ne supportent pas la confrontation quotidienne avec les élèves, ou qui ne s’y voient pas toute leur "carrière" et pour cause !
Pour rien au monde, j’aurais, personnellement, abandonné cette confrontation et cette collaboration dans un échange de respect et d’estime réciproques.

2- Il faut ensuite appartenir à un cercle de courtisans, une claque pour être admis dans la clique. Voyez ce que dit François BAYROU, dans "La décennie des mal-appris" (Flammarion, 1993), des inspecteurs cooptés car appartenant à "une écurie", "une coterie" ou "un réseau idéologique" !
 
3- Devenus chefs d’établissement ou inspecteurs, ces individus semblent avoir une revanche à prendre envers ceux qui restent face aux élèves, alors qu’eux-mêmes les ont fuis.

4- En revanche, ils sont confondus de reconnaissance envers une hiérarchie qui les a élevés socialement. Ils n’ont rien à lui refuser.

Le principe est simple, quoi qu’il en soit : ou on se soumet, ou on se démet.

Mais il y a deux points qui sont intolérables :
1- que l’administration ne soit pas la première à respecter les règles ;
2- que les administrateurs-voyous qui ont été convaincus de fautes graves, voire condamnés (ou dont les actes administratifs ont été annulés comme illégaux) restent en place et continuent à sévir !
On ne fait pas mieux pour démoraliser une institution Paul Villach


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès