En complément :
Sur l’image, essayez donc de repérer une porte pour SORTIR
Votre analyse dépasse ce que j’avais lu dans les années 1960 dans "La grammaire de l’image" (plus moyen de retrouver l’auteur) et de ce que Adrien Frutiger ("Des signes et des hommes" devenu "L’homme et ses signes" a écrit.
La police sans sérif est froide, les caractères trop étirés en hauteur mettent mal à l’aise (en passant : ce ne sont pas des M carrés mais des m carrés, ô "créatif", mais une minuscule dans le texte aurait cassé le cri, puisque de nos jours, culture internet oblige, les majuscules sont perçues comme des cris).
La conclusion est "AGISSONS.", avec un point final, elle aurait pu être "AGISSONS !", avec un point d’exclamation plus incitatif, c’est terne.
Sur la conclusion, les individus, grâce à la mobilité géographique, sont de moins en moins solidaires localement, il faut la journée des voisins pour réunir une fois par an un voisinage, seules les catastrophes font encore se manifester la solidarité, la misère quotidienne est du quotidien, on s’habitue, on délègue aux associations (avec des subventions qui autorisent ensuite l’Etat à transformer le fonctionnement, exemple : un accueil pour routards, quelques nuits maxi, une quinzaine de places, une nouvelle loi sort, presque toutes les places sont occupées plus d’un mois et les routards n’ont plus de places), aux institutions, à l’Etat.
Et les promesses ? Plus de sans-logis dans deux ans, la maison à 15€ par jour (de mémoire) à trop de kilomètres de tout (transport, commerce, école, culture) après la maison Borloo (combien de réalisées par rapport aux annonces). Sans compter, ce que je vois trop souvent, des abus de propriétaires face à des locataires qui ne connaissent pas leurs droits et se laissent intimider (j’étais propriétaire d’un appartement en région parisienne et j’ai eu sur 5 locataires un seul défaillant, je connais aussi cet aspect).
Ma conclusion : moins d’annonces, moins de promesses, plus de travail sur le terrain, PLUS DE CONTINUITE.