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Commentaire de Vincent Perrier-Trudov

sur Comme quoi la pseudo ouverture de Sarkozy était un leurre...


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Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 11 décembre 2008 10:58

Vous avez raison Spartacus, même si la France est loin d’être le pire pays en la matière, nous avons beaucoup de progrès à faire sur le sujet des Droits de l’Homme.

Nos lieux privatifs de liberté (prisons et centres de rétention administrative) sont indignes de notre pays. Il faudrait d’urgence construire de nouvelles prisons afin que les personnes déjà incarcérées puissent enfin avoir droit à une cellule individuelle - les cellules collectives étant à la source de nombreux abus.

Quant aux cellules de garde à vue, je n’en parle même pas tellement c’est honteux.

Quant à vous, Imhotep, le suspense était à son comble : alliez-vous sauter sur l’occasion pour déverser une fois de plus votre bile contre Sarkozy. Eh oui ! Gagné ! (En même temps c’était facile, vous êtes tellement prévisible...)

Je disais que Spartacus avait raison sur le fait de "balayer devant sa porte". En l’occurrence, au Modem, le pouvoir absolu du chef on sait ce que c’est. Votes à main levée, main mise sur les investitures, dikdat des alliances même contre l’avis des responsables locaux (voyez ce que cela a donné dans le département du Nord).

En politique, il ne faut pas se voiler la face : quel qu’en soit le niveau, il n’y a que deux chemins pour arriver aux responsabilités : la nomination ou l’élection. Dans le premier cas, la légitimité vient de celui qui vous nomme, et dans le second cas, elle vient des électeurs.

Rama Yade doit sa légitimité au Président qui l’a nommée, puisqu’elle n’a pas été élue avant de devenir Secrétaire d’Etat. Il n’y a donc pas d’étonnement à avoir quant à sa dépendance vis-à-vis de lui. Et, avec toute l’admiration que je peux avoir pour sa franchise et sa liberté de parole, elle a tout de même fait une grossière et double erreur politique en refusant publiquement la tête de liste aux européennes.

Et s’est opposée à la source de sa légitimité, et elle a écarté un leadership sur une élection qui aurait pu lui donner une autre légitimité que celle de la nomination.

Quant à la réaction de Kouchner, elle est à son image : fayot avec les puissants, odieux avec les faibles. Pitoyable, donc.


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