Il faudrait arrêter de tout demander à l’Université - notamment de ’coller’ de près aux exigences changeantes des employeurs. Il paraît que cela change, mais les employeurs français sont parmi ceux qui restent le plus cramponnés à des spécialisations étroites, des diplômes-prestige (ceux des écoles où ils ont eux-mêmes étudié...), les moins enclin à donner une chance et à former sur le tas.
Effectivement, l’Université doit aussi transmettre (c’st le mot qu’il faut) autre chose qu’une qualification technique précise - c’est une tournure d’esprit, une culture générale, la capacité de faire des synthèses, de s’adapter - toutes choses qui sont appréciées au Japon et aux USA mais qui, semble-t-il, font ringard aux yeux des Français.
Une bonne explication supplémentaire de l’échec en premier cycle... l’absentéisme. Il faudrait aussi que l’étudiant, devenu autonome par rapport aux contraintes horaires du lycée, comprenne qu’il n’a pas affaire à un self-service, où il vient quand il veut. Et où ses faiblesses dans telle ou telle matière seront miraculeusement comblées par la "compensation".