Ce qu’oublie de dire l’auteur :
C’est que beaucoup d’étudiants, environ la moitié, ne s’adaptent pas ou mal à l’enseignement en université, complétement différente du lycée : cours magistraux en amphi, trés large autonomie, examens éparses. Ils sont vites largués, démotivés car incapables d’apprendre par eux même ou alors ne glandent rien jusqu’au dernier moment...... et les moins bons se plantent sec
Et le problème c’est aggravé vers les années 1990 quand sont arrivés en masse nombre d’étudiants qui auparavant n’avaient pas accés à l’université
Qui plus est un certain nombre d’entre eux ne maitrisent pas bien les bases, notamment l’expression écrite, l’histoire, et se plantent vite. Des facs, et ce n’est pas nouveau, offrent des cours de rattrapage (parfois sur un an) et le gouvernement avait demandé d’étendre ces dispositifs ; hors ce n’est pas le travail de la fac, mais pas du tout d’enseigner la grammaire
Aussi, certains étudiants sont inscrits en fac mais s’en fichent ; ils viennent s’inscrire pour toucher les avantages (mutuelle....) et en fait font autre chose (ma copine me dit que lors des examens environ 10%, parfois plus, rendent leur copie de 5 lignes écrite en trés mauvais français au bout d’une heure (le minimum légal pour ne pas être viré). Ils ne devraient pas être comptés dans les échecs
Plus que l’orientation vers une fillière, c’est le type même d’enseignement à l’université qui crée ces échecs. Certains n’y ont pas leur place, c’est tout ! Il faudrait aussi qu’on leur montre dans quoi ils s’engagent et si ça ne leur convient pas suivent plutôt des formations iut, bts, prépa qui encadrent leur élèves, leur filent des devoirs et des interro hebdomadaires (mais ne font pas de recherche)