Ce n’est pas aussi simple. Reprenon par exemple ce que dit la Wikipedia au sujet des différents tests qui ont été faits sur la reproductibilité de la mémoire de l’eau de Benveniste (c’est moi qui met en gras) :
La reproductibilité de ces expériences nécessite donc un respect strict du protocole expérimental, ce qui est le préalable incontournable à la critique positive ou négative de ce travail. En 1993, une équipe utilise le même protocole expérimental et ne parvient pas à reproduire les résultats[2]. La difficulté à reproduire systématiquement les expériences constitue le principal reproche adressé à cette étude par la communauté scientifique. Pour cette raison, les expériences sur la mémoire de l’eau sont classées par de nombreux observateurs dans la catégorie des pseudo-sciences.
L’utilisation d’une méthode de comptage donnant moins de faux positifs et éliminant l’influence de l’expérimentateur — cytométrie en flux — a permis au groupe de scientifiques dirigés par le Dr Madeleine Ennis de publier un article en 2001 dans lequel les résultats sont conformes à ceux obtenus par Jacques Benveniste[3],[4], alors que Madeleine Ennis s’était déclarée « très sceptique quant au travail de Jacques Benveniste ». Madeleine Ennis déclara le 15 mars 2001 dans The Guardian : « Les résultats m’obligent à remettre en question mon incrédulité et à chercher une explication logique à ce que nous avons trouvé. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_de_l%27eau#Un_protocole_exp.C3.A9rimental_controvers.C3.A9