Vous parlez de choses à venir à l’esprit d’autrui mais ne comprenez, coup sur coup, visiblement pas ce que vous lisez. Je n’ai à un seul moment dit que vous-même étiez raciste, mais que ce genre développement de pensée menait à la situation que l’on a connu en 2002, ainsi que le fait que le racisme venait d’une intolérance quant à la différence. Je n’ai donc pas dis qu’il était cela, mais qu’il provenait de cela, et placé en parrallèle avec l’intolérance émanant de votre article, l’on ne doit pas s’étonner que les médias parlent sans cesse de cela, puisque c’est vendeur et que vous n’êtes pas le seul public. Nuancez quelque peu, ou alors relisez.
Vous ne semblez par suite pas exactement intolérant avec la délinquance, mais avec un certain type de population étant délinquante, est-ce vraiment la même chose ? C’est ainsi qu’à la remarque quant au fait que ces jeunes que vous accusez ne font pas moins de conneries que d’autres catégories de délinquance, vous niez le propos en ne vous reposant que sur une sorte de psychose du « délinquant de cité ». Car oui, à vous lire, on a l’impression que la délinquance n’est que dans les « quartiers », qu’il n’y a que là-bas que c’est compliqué entre la police et les jeunes, ce qui est déjà en soi une phénoménale méconnaissance du sujet.
Il semble il y avoir également une divergence sur les raisons de la surexposition. Elles ne sont certes pas le fait d’un seul homme, mais il est évident pour beaucoup que cet homme-là se sert d’un malaise pour sa propre carrière, sa propre ascension. Il y a même une partie de la droite qui le pense, donc on ne raconte pas tant de conneries que ça, non plus. Dites-vous bien ensuite que la surexposition n’est pas directement liée aux chiffres, sauf si on inverse la formule et, pardonnez de reprendre votre prétention : « Ne vous vient-il pas à l’esprit que » ce serait plutôt la surexposition qui ferait les chiffres ? D’autant qu’alors que le sinistre de l’insécurité clame qu’il fait baisser ces chiffres, des responsables d’observatoires du même domaine disent pour leur part que ces chiffres ont inexorablement continué à monter, depuis plus de dix ans. [Inutile de se demander pourquoi le sinistre en question scandait, à Périgueux, qu’il veut supprimer ces observatoires, soupirs...] Pardonnez la courte digression, mais il me semble qu’un jeune, que quasiment n’importe quel jeune d’ailleurs, a en lui le désir de performance, du jeu avec la loi, de prendre des risques, tant de psys ont assez écrit là-dessus, ce n’est pas parce que la France se met à avoir peur de ses propres citoyens que la nature va changer d’un coup. Que ceux qui n’ont jamais fait de conneries lèvent la main. Que ceux qui disent aux jeunes de ne pas faire de conneries alors que leur propre adolescence est presque pleine à ce niveau, ne lèvent rien du tout. Soit, ce qui est surexposé fait souvent envie, inutile de dire que ça ne fait pas envie à tout le monde, on le sait, mais ne faisons pas ceux qui croyent que tout les humains sont devenus machines parce que le travail les déshumanise de plus en plus, s’il vous plait. Faites seulement l’addition de la surexposition quotidienne (je la constate au moins depuis 1998... huit ans ! la délinquance n’existait pas avant ? on en parlait simplement moins...) et les provocations ministérielles du début de l’automne dernier... prenez un peu de recul, et vous verrez un éventuel début de résultat... Naître « en cité » et se rendre compte, en grandissant, que les médias ne rendent qu’une image négative de là où l’on vit : quel peut être le sentiment, considérant cela ? Et si certains tentent de passer outre, comment exiger que ceux qui ne sont pas d’accord se la ferment ? Reste ensuite la façon de dire, c’est vrai, mais il n’y a pas qu’en cité, que l’emploi de la force est un mode d’expression : regardez donc ailleurs, et le reste du monde, et l’on parle alors de subir l’influence d’une société déjà violente en plus des autres causes. Je déplore ces policiers, pompiers et secouristes blessés, mais contrairement à vous, tout autant que la souffrance de tous ceux qui subissent au quotidien ce que l’on peut nommer intolérance policière. Il faut ramener la proximité, le dialogue, l’échange, le partage, la compréhension et le respect, et ça ne peut, ça ne doit pas venir que d’un côté.
Concernant votre reproche à S. Ouraoui, nier le fait qu’avoir une connaissance du terrain et des habitants permet une meilleure compréhension mutuelle et parfois le respect, c’est dérouler le tapis du remerciement quant à la suppression de la police de proximité qui fonctionnait pourtant mieux que le tout répressif actuel.
Ma conclusion n’est pas celle que vous déduisez, même s’il vaut mieux regarder la lune que le doigt qui nous la montre. Le sujet de l’article est un problème et je ne dis pas qu’il est mauvais d’en parler, au contraire. Tout dépend de la façon, et stigmatiser n’arrangera rien ; provoquer gratuitement des dizaines de milliers de gens alors qu’on est ministre de l’intérieur non plus. De plus ce sujet n’a pas de véritable conclusion, car il va continuer à s’inviter ça et là.
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