Qui croire ?
Il semblerait qu’il soit extrêmement difficile de faire de la vraie recherche scientifique tant que les enjeux de pouvoirs et d’argent sont de la partie.
Qu’en pensait Jacques Benveniste lui-même ?
Un petit extrait de son livre :
"Au cours des années 90, des expériences voisines des miennes (inhibition
de la dégranulation des basophiles) ont été effectuées dans quatre laboratoires
européens sous la direction du professeur Roberfroid. Ce dernier a déclaré au
Monde que les conditions techniques étaient telles qu’aucun artefact ni triche-
rie n’étaient possibles. Trois mille six cents expériences confirment de manière
incontestable la validité des effets à hautes dilutions. Ces expériences ne sont
pas encore publiées sous forme d’article scientifique pour des raisons qui
m’échappent. Mais la déclaration au Monde du professeur Roberfroid l’engage
personnellement et nul n’a mis en doute sa valeur et son éthique scientifiques.
Par ailleurs, de nombreuses équipes travaillent dans le monde entier sur des
expériences de hautes dilutions et leurs travaux font l’objet de publications
dans des revues à comité de lecture.
La reproductibilité existe donc bel et bien, à condition d’accepter de la voir.
Comment alors expliquer que les lobbies scientifiques dominants aient manifes-
té la volonté concertée d’anéantir mes travaux sur la mémoire de l’eau ? J’ai dé-
jà exprimé l’idée selon laquelle la découverte dont j’étais l’auteur a été appré-
ciée non pas en tant que telle mais en fonction de ses conséquences, jugées dés-
tabilisatrices par le pouvoir scientifique. C’est en soi une faute méthodologique
et épistémologique. Les scientifiques anglo-saxons, plus pragmatiques que leurs
condisciples français, estiment que a result is a result (c’est-à-dire qu’un résultat
doit être jugé en tant que tel et non en fonction de ses répercussions éventuel-
les).
Mais en France, dès lors que le caractère potentiellement subversif d’une dé-
couverte est établi, tous les procédés sont bons pour la combattre."
Pour moi qui ne suit pas scientifique mais qui sait pertinamment que le cas Benvensite n’est qu’un cas de torpillage parmi des dizaines d’autres, la conclusion est l’évidence personnifiée...