« J’en déduis plutôt qu’il n’y a pas de "phénomènal abîme existant entre deux groupes de population" mais au contraire une proximité évidente, qui fait qu’on peut être le descendant d’un africain "arriéré" et surpasser n’importe quel WASP censé baigner dans une "culture supérieure" depuis des générations. »

On ne peut pas établir des comparaisons au niveau des individus. On trouve toujours une individualité qui en surpasse d’autres dans quelques domaines plus ou moins précis, Hamilton en F1, les sœurs Machin ou Noah en tennis, Tiger Wood en golf… Des exceptions, quoi. Des exceptions brillantes, mais des exceptions.

Jusqu’à présent, Obama n’a surpassé que l’égrotant McCain dans une confrontation qui ressemblait plus à un hit-parade qu’à une élection réellement démocratique. L’issu du tiers monde s’est surtout distingué en mentant et en trichant, ce qui lui a permis de disposer de deux fois plus de fonds que le gâteux d’en face (600 millions de dollars contre 300 millions).

Par la suite, Obama se révélera, peut-être - si certains n’ont pas la mauvaise idée de le transformer en martyr -, meilleur président des Etats-Unis qu’un certain nombre d’autres, et pas seulement que le calamiteux Bush jr. Mais encore une fois, ça ne prouvera rien. Le niveau moyen de la population afroricaine n’en sera pas relevé d’une fraction de millimètre.

En fait, si on veut comparer, on est obligé de monter au niveau d’une communauté d’une certaine importance. Ce faisant, on constate alors que trente-cinq millions de Français de souche, ça donne la France avec son fantastique patrimoine intellectuel, artistique, culturel, industriel, scientifique, tandis que trente-cinq millions de Kenyans, ça donne le Kenya, c’est-à-dire sur le plan du patrimoine intellectuel, artistique, culturel, industriel, scientifique : rien. Mais alors rien de chez rien !!!

Voilà, une vraie comparaison ! Dans laquelle l’épiphénomène Obama n’apporte aucun élément supplémentaire ou complémentaire. Si la France n’avait pas existé, la perte serait colossale pour le patrimoine mondial, mais si, à l’opposé, le Kenya n’avait pas existé, on ne s’en apercevrait même pas. Alors, pour les « proximité évidentes », il faudra chercher des critères vraiment pertinents.