1) J’ai parlé d’un « report possible et partiel de ses voix (des chiraco-gaullistes) sur l’UDF ».
Donc, pour vous répondre, rien ne m’assure en effet de cela. Sinon je n’aurai pas employé les mots ’possible’ et ’partiel’.
Je parle de cet électorat avant tout et non des consignes de vote de ses dirigeants.
Je vois l’UMP composé de 2 principaux courants : les néo-cons de Sarkozy (j’aime bcp cette formule « néo-cons » : ça leur va bien) et les gaullistes.
Et c’est une union un peu contre-nature.
Il y a une contradiction majeure entre un Sarkozy altlantiste et l’électorat gaulliste.
Et je voient franchement très mal l’ensemble de cet électorat se reporter sur Sarkozy (chien-chien de Bush) sans broncher.
Ce n’est ni un électorat abstentionniste, ni un électorat FN.
Donc en l’absence d’autre candidature, les déperditions (vis-à-vis de Sarko) se feront avant tout vers Bayrou parce que c’est le candidat le plus proche politiquement.
Mais combien pèse aujourd’hui cet électorat et comment répond-il au sondage actuellement ?
2) Et pour ce qui est de l’électorat du FN, je suis d’accord avec vous sur le fait que c’est un électorat multiforme et difficile à cerner.
Il serait intéressant de savoir quelle partie de l’électorat FN est plus tentée par Sarko : l’électorat contestataire (venant de gauche) ou l’électorat traditionnel.
Et dans quelle proportion aussi.
3) Je ne partage pas du tout votre avis sur Sarkozy : il a bien plus de handicaps.
Son atlantisme, son ultra-libéralisme, son appartenance à l’actuelle majorité.
Son mauvais bilan en tant que ministre de l’intérieur, à moins que sa com sécuritaire suffise...
Vous dites « N. Sarkozy ne sera pas toujours ministre de l’intérieur, il quittera son poste une fois qu’un bilan un peu plus présentable sera possible. »
Mais on est à 6 mois des élections et déjà en campagne électorale !!!
4) Pour revenir au débat principal, on voit bien que les sondages d’intentions de vote ne répondent à toutes ces questions et c’est bien pour cela qu’il ne sont pas fiable (au sens pronostic).