On a beau être un journaliste "indépendant" on n’en reste pas moins un journaliste.
Dans ce cas précis, les intellectuels "de gauche" qui peuplent la rédaction de France Inter et ne peuvent être soupçonnés d’allégeance au Pouvoir ont réagit comme tous les journalistes ce jour là. Tous ont procédé de la même façon illustrée par la parodie mise en scène par Coluche sur les "personnes autorisées" qui ne savent rien mais qui parlent quand même.
Une information vague peut tenir l’antenne (radio ou télé) comme si rien d’autre n’avait d’importance. C’est à chaque fois le même réflexe.
Au moment où ces journalistes de Radio France veulent nous mobiliser pour les défendre contre les menaces qui les inquiètent on a du mal à les suivre. Quand on a fait un peu de radio on reste impressionné par l’énormité de la machine "France Inter" tant pour ses locaux que pour son personnel.
Ils réclament une augmentation de la redevance pour continuer à fonctionner ainsi.
Ils revendiquent leur indépendance politique et, en effet pour l’instant, ils démontrent sa réalité (épaulés par les "humoristes" qui en remettent une couche ou Daniel Mermet qui fait de Là bas si j’y suis une véritable émission militante. Et pas vraiment sarkozyste).
Si les conditions de recrutement ne changent pas on n’a pas grand’chose à craindre de la nomination d’un patron qui n’aura pas plus d’influence sur la "ligne éditoriale".