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Commentaire de Paradisial

sur La finance islamique au secours de la finance classique


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Paradisial Paradisial 18 décembre 2008 14:14

Arthur Mage,

"D’un autre côté, cela risquerait de compromettre l’accélération phénoménale du développement permise par le crédit. Tout le monde n’a pas cette chance de pouvoir construire des gratte-ciels avec des pétro-dollars."

Faux. Il faudrait faire lever pas mal de nuances.

Il y a création monétaire dès qu’un crédit est ocrtroyé.

Ce n’est pas le crédit qui est interdit en Islam, mais le crédit contre intérêts.

Ce n’est pas l’octroi du crédit qui est en soit compromettant, mais le fait de gagner de l’argent sur le dos des pauvres.

Et ce n’est pas l’octroi du crédit à taux zéro qui comprometterait ou freinerait le développement économique, loin s’en faut ; d’autant si la création monétaire aurait été l’apanage de l’Etat exclusivement (les argentiers n’exercent pas le métier de la banque pour des raisons philanthropiques ou d’intérêt public).

L’argent n’est qu’un moyen de paiement et d’échange, certains filous l’ont carrément rendu un bien commercial. C’est à ceux là à qui le Coran s’adressait et s’adresse par une telle formule.
						 						
						 Coran : DIEU interdit l’Usure et autorise le Commerce. 						
						 						
						 Cela exclut d’office : le commerce de l’argent, genre je te vends 100 euros aujourd’hui, parce que toi tu en as besoin alors que mon argent ne fait que dormir, et tu me les paieras 10 euros le lendemain, puisque tu n’en auras pas le choix, vu qu’aucun ne te prêtera son argent gratis.
						 						
						 Cela entend aussi que l’argent ne peut être à lui seul considéré comme fonds de commerce, mais que le commerce, le vrai, lui il se base sur l’entreprise et sur de l’initiative et la prise de risque, et sur le fait que tout travail mérite salaire.
						 						
						 Gagner de l’argent oisivement sur le dos des pauvres et nécessiteux qui le font travailler et qui sont eux les vrais producteurs/consommateurs de richesses et de valeurs ce n’est pas du commerce, c’est de l’exploitation.


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