Arthur Mage,
En finance et banque islamique, oui, la règle devrait être le prêt à 0% d’intérêts quelle que soit l’échéance (courte ou à très long terme). 						
						 						
Dans un tel cas, comment faudrait-il faire pour ne pas faire diluer le capital et les dépôts des clients en comptes en banque par les frais de fonctionnement de la banque ?!! Telle est la lourde équation qu’il impatient à la finance islamique de résoudre.
						 						
Oui, tout prêt devrait par défaut être accordé à un taux zéro. Mais pour palier à la dilapidation des encours par les frais de fonctionnement, la relation banque/client s’opère désormais dans un cadre d’engagement pertes/profits, par toutes sortes de contrats (ou via un leasing dans le cas du prêt à la consommation).
La banque et le client deviennent en fait des associés solidaires, pour le bien mais aussi pour le pire. La banque n’est alors plus un partenaire prêteur (qui gagne de l’argent par l’activité de prêt), mais devint plutôt un associé investisseur qui prend part tant aux profits qu’aux pertes (et qui au fur et à mesure de la réussite du projet s’en désengage jusqu’à récupération totale de son investissement).
						 						
						 Dans un tel cadre, l’oisiveté financière n’est plus encouragée : 						
						 						
						 - l’argent n’engendre plus des intérêts coûte que coûte tout en dormant ; 						
						 						
						 - le placement bancaire se voit transmuer en agent d’investissement engagé et responsable ; 						
						 						
- le placement est orienté vers des financements d’investissement et non plus vers des opérations de spéculation sans aucun sous-jascent matériel ;
						 						
						 - le développement durable est favorisé à la place du prêt à la consommation. 						
						 						
Mais comment dire : il faudrait que ces ingénieurs de la finance islamique puissent songer aussi à satisfaire les besoins en prêts à la consommation, sans éventuellement passer par quelconque forme de leasing pour particuliers, en parvenant à garantir des prêts à taux zéro, pourquoi pas dans la limite d’un montant donné et d’une échéance donnée, maximaux, le manque induit par les frais de fonctionnement recouvert par les partenariats banque/client sur les projets d’investissement.
						 						
						 Si c’était l’Etat qui prêterait à taux zéro, de telles contraintes de montants et d’échéances ne se poseraient même pas, et les conditions et finalités de la finance islamique seraient aisément et pleinement réalisables, et ce pour le bonheur de toute la société.
						 						
						 Mais, les argentiers apprécieront-ils de voir l’Etat jouer un tel rôle ?!!!
26/12 10:27 - Kalki
Non il n’y a qu’une communauté, l’humanité. Si il y a des sous communautés, (...)
22/12 10:25 - Yopman
Vu de ma fenêtre, la religion (Chrétienté, Islam ...)se doit d’être plus une philosophie (...)
22/12 10:20 - frédéric lyon
La supériorité de la finance islamiste se voit, comme le nez au milieu de la figure, (...)
22/12 07:40 - chmoll
21/12 21:40 - Laurent
Et juste une idee. Moi aussi je trouve debile de ne pas financer l’industrie du porc. (...)
21/12 17:21 - fouadraiden
impossible, elle est trop occcupée a fincancer la chaussure arabe ,c’est licite et (...)
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