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Commentaire de timiota

sur La crise de civilisation


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timiota 21 décembre 2008 01:29

J’aurais un point de vue transversal.

Les trentes glorieuses n’ont pas changé les bases de l’éducation, elles ont fait ce qui était préssenti dans les années 20 et 30, n’eut été la Grande Crise.
Seul médias nouveaux, radio et cinéma, fécondent l’imaginaire sans brider le réel.

Arrive les années 70-80, les calculettes et puis les ordinateurs, sur fond de crise (pétrole...).
Je veux bien croire que "’l’intelligence se construisait au travers du processus de catégorisation."

Ce qui s’est passé avec la possiblité de NE PAS déléguer le travail à un secrétariat, c’est que la capacité manageriale est devenue secondaire (et hyper recherchée par les boites, par contrecoup). 
Mais chacun croit qu’en mautrisant "toujours plus" de dossier , d’infos, pas e-mails et réunions de projets, on fait avancer le schhmilblick. L’impact réel est très amoindri, la transmission des connaissances pour l’exécution des projets est très faible (un powerpoint ne t’apprend pas ce qu’il y a dedans), et l’impression est que les chefs se multiplient, mais ils ne sont chefs que d’eux mêmes.

Dans ce contexte, l’implicite reprend aussi ses droits , et la reproduction sociales aussi. 
(et avec un certan rapport, pas simple, je pense que dans les ghettos de banlieues, nous ratons surtout des bons managers, pas besoin d’aller y pécher les "cerveaux" forts en thème, en brossant à gros traits ce qu’on peut faire pour valoriser chaque vivier (et les changer in fine !). )

Donc crise de civilisation, crise de "grammatisation" dirait-on dans la sphère Foucaldienne, ou on peut lire encore B Stiegler sur des aspects complémentairs de ladite crise...


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