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Commentaire de skirlet

sur Le plurilinguisme est une richesse mais aussi un handicap


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skirlet 26 décembre 2008 16:54

Tiens, notre aspique se cite soi-même smiley En plus, il a trouvé une doc préhistorique...

L’importance des problèmes de communication aurait pu créer une industrie de la langue internationale ; mais, si le marché est immense et correspond à un énorme besoin, il n’est pas pour autant solvable ; que vendre et à qui ?

Il faut d’abord donner aux gens la possibilité de l’apprendre, mais la France n’a toujours pas aboli l’interdiction de l’espéranto dans le cadre scolaire...

de plus, il n’y a aucune perspective de revenu récurrent.

Le monde est dynamique ; il faut peut-être demander à ces gens :

http://skirlet.free.fr/ikef_xiamen.jpg

(la rencontre des commerçants espérantistes chinois).

La pratique d’une langue internationale simple et facile tuerait les activités lucratives de traduction.

La traduction a de beaux jours devant elle, même en cas de l’utilisation d’une langue simple smiley Et même, si cela arrive un jour - il y a bien moins de forgerons et palefreniers qu’avant, les constructeurs des carrosses n’existent pour ainsi dire pas, et le métier des sorciers qui appellent la pluie n’a plus la cote.

L’espéranto, en raison de ses origines et de l’éthique de ses promoteurs, est associé à un mouvement humaniste, moralement exigeant, qui persiste à mettre l’homme, et non le profit, au centre des activités.

Ça c’est une connerie. Point.

Les régimes totalitaires interdisent cette langue jugée dangereuse, non par la faculté de communiquer entre citoyens de pays différents, mais par les idées qu’elle est susceptible de véhiculer.


Ah oui... par exemple, apprendre que les dires de l’État ne sont que des mensonges, sûr que les régimes totalitaires n’aiment pas ça smiley

Les régimes démocratiques la tiennent en suspicion et n’hésitent pas à la brocarder pour prévenir les désordres qu’elle serait, à leurs yeux, susceptible d’engendrer.

On se demande bien, quels désordres... On nous emm... avec la communication qui serait devenue une nécessité, et quand on se met à communiquer, les régimes "démocratiques" agitent le spectre des prétendus "désordres".

En particulier, il ne faut pas négliger les poids économiques et politiques du tout anglais

Ah bon, il fallait commencer par ça smiley Traduction : léchons les bottes du plus fort.

Ces énormes avantages de l’anglais l’aideront à s’imposer rapidement comme langue commune, puis comme langue unique, dans quelques années.

Eh oui, les lauriers de Paco Rabanne laissent sans sommeil certains smiley Le document date du 1999, on est en 2008, et l’anglais n’est pas devenu une langue commune, encore moins unique - c’est plutôt d’autres langues qui montent.

Pourquoi perdre un temps précieux à apprendre une langue artificielle, dans laquelle chacun pourrait exprimer les nuances de sa pensée ? Pourquoi construire des phrases à partir d’un vocabulaire nécessaire et suffisant, assemblé selon des règles logiques ?

Parce qu’il vaut mieux perdre trois mois de ce temps et communiquer assez bien, que perdre 8 ans et communiquer moins bien.

Alors qu’il existe quantité de phrases toutes faites (des expressions-objets, en quelque sorte) qu’il suffit d’apprendre par coeur et de répéter, en les juxtaposant à bon escient.

Et il suffit d’adhérer à l’idée de la lévitation pour se mettre à voler smiley Encore une connerie galactique : pour apprendre des phrases toutes faites, il faut un énorme effort de mémoire, bien plus grand que l’acquisition du vocabulaire, et en plus avoir une phrase pour chaque cas... allez, la SF smiley

D’ailleurs, nous n’aurons aucun mal à mettre en pratique le tout anglais qui s’inscrit dans la stratégie commerciale de nos partenaires :
« Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais » David Rothkopf - Directeur général du Cabinet Kissinger Associates (Le Monde Diplomatique - août 1998).
So, anyway, let’s speak English !


Bravo, les carpettes ! Veillons aux intérêts économiques des États-Unis, mais surtout pas ceux de la France. Dans cette optique, autre langue que l’anglais ne trouvera jamais de faveur aux yeux des auteurs de ce doc.


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