Bonjour,
J’avais aussi un temps envisagé de traiter ce sujet qui recèle une plus grande importance que sa maigre couverture médiatique ne pourrait le laisser paraître. Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, il est clair que les ondes entre Paris et Berlin sont souvent brouillées, et la crise n’arrange rien dans un contexte où tous les schèmes habituels de pensée sont bousculés sans ménagement.
En revanche, je m’éloigne assez nettement de la conclusion car d’une part je ne vois pas en quoi le fait de faire revoter l’Irlande à dessein de faire ingurgiter de force un traité incompréhensible est un pas qualitativement positif (et si en plus les Irlandais revotent non comme ils risquent de le faire, ça sera le pompon) pour le couple franco-allemand. De plus, l’Union Européenne est malade depuis un moment mais le moteur franco-allemand évitait surtout de le laisser trop paraître, il sauvegardait principalement les apparences ou dans le meilleur des cas débloquait la situation in extremis. Le problème est encore plus profond que la bonne entente franco-allemande hélas.
Cordialement