Bon jour Darius,
Effectivement, il est difficile de dégager un consensus historique et objectif autour de textes fondateurs de religions. Néanmoins,on ne peut pas présupposer d’office que " les Actes" soient faux simplement parce qu’ils sont canoniques !
Qu’ils soient emprunts de subjectivité, ça ne fait pas l’ombre d’un doute ! ce n’est que le recoupement avec d’autres textes qui peuvent créer un faiseau de présomptions... tout en sachant que l’Histoire n’est pas une science exacte puisqu’elle est toujours écrite par les vainqueurs.
Lors de la première révolte zélotes en 70 contre la dictature romaine, environ un million de juifs vivait en Israël et environ 6 millions autour de ses frontières. La destruction du Temple entraîna l’extermination où la déportation de la quasi-totalité des juifs d’Israël. Cette vente massive d’esclaves hébreux entraîna la chute du marché des esclaves sur tout le pourtour méditerranéen, au point qu’un esclave hébreu avait moins de valeur qu’un âne.
Vous avez raison de dire que la diaspora ne date pas de la destruction du Temple, elle existait avant... mais elle était, elle aussi, convergente vers le Temple. Après la dernière révolte zélote de Bar Koba en 135, la Synagogue devient l’unique lieu de culte restant et la caste des Saducéens disparait... et la religion de Temple avec elle. Naissance du Judaïsme rabbinique.
Ce qui m’intéresse dans l’Histoire des religions, ce ne sont pas les religions en elles-mêmes, mais le fait religieux qui peut se lire en toile de fond. Parce que le fait religieux est une histoire d’Hommes... il cache toujours, derrière lui, une fonction politique. Il me semble que toute religion est une ritualisation de la fonction politique du fait religieux.
Et, parce que c’est une Histoire très humaine, on peut, alors, y découvrir, par le dedans des choses comme disait Teilhard de Chardin, ce point de rencontre entre L’Homme et l’Homme que certains nomment Dieu.
J’aime cet aphorisme : Dieu est le point de rencontre entre l’Homme et l’Homme... Lorsqu’on met Dieu au Ciel, tout là-haut, tout puissant ou tout absent, on s’empèche de tourner notre regard vers la profondeur intime que nous offre et nous propose presque en permanence (un peu comme un chant faible, un cri désespéré) les yeux et la présence de l’autre... dans son histoire à lui : c’est une porte... c’est peut-être l’unique Porte. C’est tellement délicat... l’Histoire.
08/03 01:18 - Homme libre
En réponse à RObert Branche, Bien que le fait de supposer que deux raisons (seulement) (...)
29/12 10:10 - stephanemot
il y a evidemment une dimension marketing a chaque nouvelle version autour d’un meme (...)
28/12 14:39 - fouadraiden
28/12 14:36 - fouadraiden
@samperion " Ce qui n’est pas négociable , à mon avis, c’est que (...)
28/12 14:22 - Darius
Bonjour Robert je n’ai pas dit que le fait que des ecrits soient canoniques indique (...)
28/12 13:28 - Blé
Il me semble qu’à l’époque évoqué par l’auteur, il y avait un système (...)
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