Masuyer, vous soulevez un point intéressant, mais vous le soulevez mal.
Bien évidemment, il faut prendre garde à tout parallèle entre animal et homme, tant l’homme est un animal spécial.
Sur le point précis du mélange des races animales, les faits sont là : les husky existent, les labradors aussi. Et je dis que même sans l’intervention de l’homme, ces deux races continueraient d’exister. Après tout, les ours blans, les ours marrons et les ours noirs existent bien eux, n’est ce pas ?
Il existait il y a de cela quelques siècles une civilisation qui a voulu éradiquer le concept de race canine : les romains. Pour eux, le meilleur animal était le plus "batard" possible. Pourtant, même à leur époque, les races subsistaient.
Une des caractéristiques de l’homme par rapport aux autres animaux est sa faculté d’adapter son environnement à lui même. Pour celà, il utilise des couteaux, des briquets d’acajou et des spectroscopes. A partir de là, l’homme peut se disperser comme il le souhaite sur toute la surface du globe, ce que ne peut pas faire l’ours polaire.
Cependant, l’homme est tout de même un animal. Cela veut dire qu’en plus d’adapter son envirronement, l’homme finit bon gré mal gré à s’adapter lui aussi à son environnement : les peaux blanchissent dans les pays à faible illumination solaire, la taille moyenne rétrécit dans les forets tropicales etc.
Nier ce phénomène, c’est proclamer la toute puissance de l’Homme sur la Nature.
Accepter ce phénomène, c’est admettre l’existence des races.