Race et civilisation : la fin de l’hypocrisie ?
Elle est partout et nulle part. Tout le monde en parle mais elle n’existe pas. La race revient, arpès 50 ans d’occultation, voir, d’aveuglement. Conséquences.
"Historique !" L’élection de Barack Hussein Obama à la présidence des Etats-Unis d’Amérique a été saluée par la presse mondiale - et américaine - comme un événement de proportions bibliques : un Noir, rendez-vous compte, un Noir, vient d’être élu Commander-In-Chief de la première armée du monde ! Sonnez trompettes, chantez rouge-gorges, un monde nouveau commence et l’homme Blanc n’en sera plus le centre : cocorico !
"Dégueulasse ! Nauséabond !" étaient plutôt les adjectifs de rigueur après les commentaires de James Watson, co-découvreur de l’ADN, sur la corrélation entre race et intelligence. "Toutes nos politiques sociales sont basées sur le postulat que leur [aux noirs] intelligence est en moyenne la même que la nôtre - alors que toutes les données semblent dire : pas vraiment." Soudainement, n’importe quel éditorialiste sorti d’une école de journalisme de province devenait généticien honoraire, biologiste moléculaire en chambre, et s’autorisait à donner des leçons de rigueur scientifique. Quel gâteux ce Watson !
"Inacceptable ! Exigeons une condamnation ferme...etc." Avec ce qu’il convient d’appeler désormais "l’Affaire Zemmour", qui par le déchaînement de violence indignée et d’allusions antisémites qu’elle a provoqué (voir l’article de Télérama du 26.11.2008 qui traite Zemmour de "juif" à demi-mots en le renvoyant à son nom d’origine nord-africaine, tout en condamnant, excusez du peu, ses propos "racialistes"), on revient pour le coup à une éthique du lynchage qui charrie des relents d’Affaire Dreyfus, avec Télérama dans le rôle de Je Suis Partout. Le monde à l’envers !
Comment expliquer ces différences de traitement ? La même presse qui pleurait d’extase après l’élection d’un noir - quand même, c’est magnifique, quelle belle preuve d’espoir que quelqu’un de sa race ait réussi, vraiment, si, si on est fous de joie - se fait maintenant Grande Inquisitrice lorsque le même concept, celui de race, est utilisé de façon certes peu rigoureuse mais en aucune manière condamnable par un reporter multi-casquettes habitué des plateaux télé. Mais de qui se moque-t-on ?
La raison de cette schizophrénie est toute simple. La race est le suprême tabou occidental, l’ultime non-dit de la pensée contemporaine et le nexus prismatique de toutes les turpitudes réelles ou imaginaires de l’histoire européenne. Parce que le mot renvoie à une relation psychotique au réel, héritée du traumatisme de la Shoah, entretenue par un gauchisme à large spectre (trostsko-mao-mamèrien) et renforcée par le souvenir cuisant des guerres coloniales (Algérie, Indochine...), la race est inabordable comme catégorie rationnelle et devient le terrain de jeu de tous les fantasmes idéologiques.
Coup de tabac
En 1991 un chercheur américain de réputation mondiale, Samuel Huntington, déchaînait les passions et soulevait l’indignation de l’intelligentsia bien-pensante internationale avec un livre, "Le choc des Civilisations", tiré d’un article publié quelques mois plus tôt dans Foreign Affairs.
Que disait-il ? D’abord que les civilisations existent, et qu’elles sont signifiantes et intelligibles en tant qu’entités historiques. Huntington précisait même qu’en tant que catégories culturelles ultimes, au dessus desquelles n’existait plus d’autre catégorie que celle de l’espèce, les civilisations avaient été le moteur principal de l’histoire de l’homme depuis 6.000 ans. Pour toute une frange du gauchisme mondialisé et de l’humanisme rose-bonbon qui oppose inconsciemment la Civilisation à la Barbarie, l’idée d’une pluralité de civilisations par essence inégales car différentes constituait déjà un motif raisonnable de décapitation.
Mais Huntington allait plus loin. Pour lui, et alors même que ces diverses civilisations s’étaient développées essentiellement de manière séparée, par la distance comme par le temps, l’une des conséquences essentielles de la modernité et de l’intégration du monde serait de mettre pour la première fois ces civilisations en contact intime, au point de parler d’un "Choc’", au sens d’interaction croissante puis de collision générale. Cette simple affirmation, qui reposait pourtant sur les travaux d’hommes aussi respectables que Braudel, Spengler, Toynbee, Bagby, Quigley ou Sorokin, prenait par surprise tous les tenants d’un relativisme absolu en vertu duquel les différences culturelles entre groupes humains excluaient d’une part toute hiérarchie, et d’autre part ne constituaient le plus souvent que des fictions commodes instrumentalisées par les raz-du-bulbe de tous poils pour agiter la promesse de guerres religieuses, ethniques ou nationales. Rappellons-nous que le 11 Septembre n’avait pas encore servi de piqûre de rappel à un Occident qui était à bien des égards encore plus naïf qu’aujourd’hui.
En clair, le concept même de civilisation constituait encore voilà 15 ans un tabou comparable (quoiqu’en moins obsessionnel) à celui qu’incarne la notion de race aujourd’hui. Un concept dont les donneurs de leçon (Jacques Chirac, ancien président de la République Française, s’était fait une spécialité de ce genre de propos) vous expliquaient qu’il était "dangereux", qu’il "attisait la haîne" et "l’incompréhension", et qu’il allait en somme à l’encontre d’une tradition humaniste-relativiste que la France prétendait incarner avec le brio qu’on lui connait. Perdu.
En réhabilitant les civilisations, Huntington nous a redonné les clefs nécessaires à la compréhension du 11 Septembre, de la guerre au Cachemire, des violences au Liban, des massacres soudanais, et même, de l’essor de la Chine. Il me semble clair que ce qui s’est produit pour les civilisations doit, et va, se produire sous peu avec la notion de Race, et que les récentes controverses médiatiques en Europe, comme l’élection d’Obama aux Etats-Unis, en constituent les signes annonciateurs.
Il reste à la Race à trouver son Huntington, qui saura la dépassioner et l’inscrire dans les strictes limites de la rigueur scientifique et de l’analyse historique ; mais lorsque ce travail aura été accompli, que la race et la civilisation auront retrouvé leurs places légitimes dans la grande famille des catégories conceptuelles opératoires, le monde sera à notre avis mûr pour un vaste processus de redifférenciation. La fiction d’une unité absolue de la race humaine qui nierait les différences biologiques et culturelles redeviendra clairement ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une tyrannie intellectuelle et une dangereuse illusion pour ceux qui y croient.
Race et Génétique
Car enfin, ce que les civilisations traduisent de variabilité sociétale, culturelle et religieuse au sein de l’espèce humaine, la race le porte eu égard à la variabilité biologique au sens large : morphologique, histologique, métabolique, et bien entendu neurologique. Il est aujourd’hui de bon ton de professer qu’ "il n’existe qu’une seule race, la race humaine". Or, on pourrait tout aussi (incorrectement) proclamer qu’il n’existe qu’une seule civilisation, "la Civilisation", définie grosso modo par l’agriculture, la domestication animale et l’écriture, sorte de catégorie commune à toute l’espèce ; il n’en demeurerait pas moins que LES civilisations existent bel et bien, souvent très différentes dans leurs pratiques, leurs croyances et leur organisation.
L’objet de cet article n’est pas de convaincre le lecteur de la réalité biologique des races. Les données scientifiques existent et sont accessibles par tous, en grande partie sur Internet. Il me semble néanmoins utile de démolir un mythe répendu et souvent évoqué par les fanatiques antiracialistes qui ont pour habitude, chaque fois que le mot race est prononcé, de commencer la phrase suivante par "la science a prouvé que..."
Dans 90% des cas, l’argumentation de la bonne âme en question ne va pas plus loin. Soit que le vulgus n’en sache pas plus et qu’il ne fasse que répéter automatiquement une phrase mille fois entendue (et guère risquée, avouons-le), soit qu’il n’ait pas besoin d’aller plus avant dans sa démonstration tant ces 5 mots suffisent généralement à lui donner raison aux yeux d’un public ignorant (voir l’Affaire Zemmour). Il arrive pourtant que le bougre poursuive par ceci : "Richard Lewontin a montré que la variabilité génétique moyenne au sein d’un groupe donné (d’un groupe racial par exemple) est supérieure à la variabilité génétique moyenne totale au sein de l’espèce humaine. De ce fait, vous (français, allemand, bantou) avez toutes les chances d’être génétiquement plus semblable à [mettre ici n’importe quelle ethnie improbable, un eskimau par exemple] qu’à votre voisin de palier."
De quoi s’agit-il ? Lewontin, généticien réputé et professeur à Harvard, a fait remarquer que l’ensemble des variations génétiques intra-raciales constituait 85% du total des variations génétiques constatées sur un échantillon génétiquement aussi divers que possible, alors que les variations inter-raciales n’en constituaient que 15%. Cette découverte incontestable a par ailleurs provoqué à l’époque l’étonnement de la communauté scientifique internationale ; pourtant, nous allons le voir, elle ne prouve aucunement que la race n’est pas une catégorie biologique signifiante. Elle prouve encore moins, bien sûr, que "les races n’existent pas et qu’il n’y a qu’une race humaine".
L’observation de Lewontin repose sur l’ensemble du génotype humain, c’est-à-dire l’ensemble des séquences de nucléotides (A,C,G,T) impliquée dans le codage d’éléments informationnels transmissibles (les gènes). Or, on sait bien que seule une petite partie des gènes humains sont codants, le reste étant considéré comme "non-fonctionnel" (note : on ne sait pas à quoi sert cette vaste majorité du génome ni si elle sert à quelque chose ; cela ne veut pas dire qu’elle ne serve à rien.) Cet ADN non-fonctionnel varie de façon aléatoire au gré des mutations, et en un sens, votre ADN non-codant de français de Champagne peut très bien, statistiquement, se trouver très semblable à l’ADN non-codant d’un chinois de Shengzhou. Ce dernier, pourtant, n’aura ni les cheveux châtins, ni la peau blanche, ni les yeux clairs parce que son ADN codant, celui impliqué dans l’expression de ses caractères visibles (phénotypiques), est et restera singulièrement différent du votre. Il en va bien entendu de même pour les gènes impliqués dans la neurogénèse et l’immunité par exemple, comme pour ceux définissant la densité osseuse, la taille relative des membres, la longueur des fibres musculaires, ou le volume crânien.
Une analogie simple pour bien comprendre de quoi il s’agit. Supposez deux groupes de 100 personnes, l’un de ballerines norvégiennes et l’autre de pompiers japonais. Chacune des ballerines et chacun des pompier reçoit 100 pièces de monnaie qui peuvent être de n’importe quelle devise. Pour les 85 premières pièces, les devises représentées sont totalement aléatoires pour tout le monde : dollars, livres, euros, couronnes, yens... Mais pour les 15 dernières, les ballerines ne reçoivent QUE des couronnes norvégiennes, les pompiers UNIQUEMENT des yens. Nous avons donc deux groupes exclusivement définis par 15% des pièces : ceux possèdant 15 couronnes sont des ballerines norvégiennes, ceux possédant 15 yens sont des pompiers japonais.
D’un point de vue statistique, il est possible que les pièces de l’un des pompiers, par pur hasard, soit plus semblable à celles de l’une des ballerines qu’à celles de l’un de ses camarades de caserne : la distribution alétoire des 85 premières pièces le permet. Cela signifierait-il qu’il n’appartient pas au groupe des pompiers japonais ? Bien sûr que non. Du point de vue du critère important, celui des 15 dernières pièces, son appartenance au second groupe ne ferait aucune doute. C’est pour cela que l’homme peut partager 98% de son matériel génétique, de ses "pièces" dans le cadre de notre analogie, avec le chimpanzé : ce sont les 2% restant qui contiennent l’ensemble des différences qui suffisent à constituer les deux espèces comme (radicalement) distinctes.
Le fait que l’on considère les groupes de gènes codants et non l’ensemble du génome rend aisé, au contraire des assertions péremptoires des antiracialistes obessionnels, de distinguer des génomes individuels entre eux sur la base de l’appartenance raciale. Il est particulièrement instructif de considérer les conclusions de l’étude "Genetic structure, self-identified race/ethnicity, and confounding in case-control association studies"
On peut difficilement dire de quelque chose d’identifiable par examen scientifique de marqueurs génétiques précis que cela "n’existe pas". C’est pourtant ce que continuent à faire ceux qui persistent à refuser l’existence des races humaines malgré les récents apports des sciences biologiques. Comble du culot, ces mêmes hurluberlus en appellent à la "science" qui aurait "prouvé"... mais prouvé quoi ?
Vers la redifférenciation
L’inévitable retour de la race dans le champ politique, qui selon moi a déjà commencé, achèvera de balayer les illusions que l’Occident cultive depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Illusions, précisons-le, qui ne sont entretenues que par lui : asiatiques, arabo-musulmans ou africains n’ont jamais remis en cause leur vision raciale du monde, qui se définit presque toujours par une opposition (quelqu’en soient les modalités ou le niveau de violence) au Blanc et à sa civilisation. A mesure que le poids relatif de l’Europe recule et que celui de l’Amérique stagne (en termes économiques, démographiques, technologiques et culturels), un Occident incapable de considérer froidement la dimension raciale des questions contemporaines serait comme désarmé face à des races qui, elles, ne prennent pas de gants.
On peut faire deux remarques sur la négation de la race en Occident :
1- elle est extrêmement récente. Ce simple fait est tout à fait remarquable, puisqu’en Europe par exemple, il aurait été extrêmement difficile, voire impossible, de trouver quiconque pour mettre en doute la réalité des races avant 1945, même parmi les chrétiens les plus généreux ou les humanistes les plus sincères. L’hypothèse la plus probable est que ce soudain déni de réalité trouve sa source dans la rencontre entre (A) la mystique chrétienne des hommes tous égaux et semblables car tous à l’image de Dieu, (B) le traumatisme de la Shoah dont la réalisation s’est pour partie appuyée sur des considérations racialistes (C), la propagande d’un gauchisme en quête d’universalisme et prêt à tout pour mettre à bas le modèle capitaliste-industriel occidental, y-compris à enrôler les races non-blanches dans sa croisade, et (D) pour la France au moins, la fiction d’une république aveugle aux couleurs (bien qu’en pratique fondée sur une population entièrement blanche) et soucieuse seulement de ’citoyenneté’.
2- cette négation a eu des conséquences extrêmement graves sur l’évolution du bilan démographique européen, sur les performances économiques du continent, sur la perception que se fait l’Europe de sa propre identité, ainsi que sur la pratique de la liberté d’expression, avec la récente criminalisation "du racisme et de la xénophobie".
Le retour de la race dans le champ intellectuel, donc politique, amènera donc nécessairement à se poser les questions suivantes :
1- Le remplacement d’une population d’une race A par une population d’une race B au sein d’une nation C constitue-t-il une simple substitution d’une population par une autre strictement équivalente, ou bien une remise en cause de l’existence même de la nation C ? En clair, la France peut-elle devenir un pays afromaghrébin et rester la France (républicaine, indivisible, souveraine, laïque, etc.) ? Qu’en est-il des politiques migratoires européennes, et constituent-elles, du coup, un ethnocide ?
2- Compte tenu des différences d’ordre mental ou intellectuel qui sont susceptibles d’exister entre races différentes, est-il crédible que la modification de la structure raciale d’une population n’ait aucun impact sur les structures politiques et administratives, ainsi que sur les performances technoéconomique de la dite population ?
3- La solidarité raciale, comme d’ailleurs la solidarité civilisationnelle, et sans présumer de situations complexes qui pourraient apparaître à l’avenir, ne devrait-elle pas constituer l’un des piliers d’une politique étrangère saine et rationnelle ? Sans que la race, Dieu nous en préserve, ne devienne le SEUL critère d’une quelconque politique ou d’un système de pensée, ne devrait-elle reprendre la place qu’elle mérite dans l’évaluation des politiques publiques, qu’elles fussent sociales, économiques ou culturelles ?
4- L’exhortation au métissage et son objectif avoué de faire fusionner les races existantes ne constitue-t-il pas une atteinte au principe de diversité par ailleurs revendiqué par nos élites ? Outre le fait qu’il reconnait implicitement la réalité des races mais demande leur abolition, cette volonté de les éradiquer n’est-elle pas dangereuse eu égard à la variété adaptive qui, jusqu’à présent, avait garanti la survie de notre espèce ?
5- L’avenir lointain de notre espèce, avec l’inévitable colonisation des fonds marins, des pôles, puis du système solaire, n’implique-t-il pas, au contraire des professions de foi actuelles pour le métissage, une spécialisation des types humains en fonction de leurs futurs environnements ? Ce processus de spéciation, qui tendra à faire diverger radicalement les populations humaines, n’est-il pas incompatible avec le projet de fusion raciale poursuivi actuellement par les élites occidentales ? L’avenir, loin d’appartenir au métissage, ne sera-t-il pas fait par des races toujours plus nombreuses, plus spécialisées, mais jamais moins humaines, car toujours pensantes ?
Ceux qui en tout cas, avaient parlé dès 1990 de l’émergence d’un monde multipolaire, ceux-là présentaient que ces pôles ne seraient plus seulement nationaux, mais civilisationnels ; ils seront, on le sait aujourd’hui, également raciaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les deux cartes, celle de la répartition mondiale des races et celle des civilisations, se superposent largement. Si l’Occident venait à refuser d’accepter cette nouvelle réalité, il est probable qu’il serait en bonne voie d’être submergé racialement (donc biologiquement), puis redéfini culturellement sur la base de valeurs qu’il n’aura pas choisies. Race et culture sont liées, et il est suicidaire de prétendre comprendre l’une sans accepter l’autre.
Il serait intéressant de déterminer si le métissage est toujours pratiqué par ceux-là mêmes qui l’auront imposé aux peuples d’occident. Je doute, pour ma part, que la disparition des blancs fasse disparaitre le racisme ; ce sera plutôt la disparition du racialisme qui aura fait disparaitre les blancs.
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