Au mâle hétérosexuel blanc, fumeur et amateur de fromage.
"Il reste à la Race à trouver son Huntington"
— - C’est exacte, néanmoins les généticiens (certains) ayant compris qu’ils ne pouvaient plus attaquer les problèmes raciaux de but en blanc ont modifier leur approche sans en changer le sens profond.
"Lewontin, généticien réputé et professeur à Harvard, a fait remarquer que l’ensemble des variations génétiques intra-raciales constituait 85% du total des variations génétiques constatées sur un échantillon génétiquement aussi divers que possible, alors que les variations inter-raciales n’en constituaient que 15%."
— - Tout d’abord il est remarquable que les généticiens prônant l’unique race humaine appartiennent tous au même lobby, ce qui évidemment est suspect. Deuxièmement, sans rentrer dans des analyses génétiques, il est très facile de démontrer physiquement que ce que dit Lewontin n’est qu’une astuce trompeuse, comme vous le faite très bien. D’autres anthropologues, avant (et même après) l’avancé de la génétique avaient utilisé le même subtefuge en se basant uniquement sur les différences physiques visibles. le raisonnement n’en était pas moins erroné. En effet il est inexact de dire que les différences morphologiques observables entre membre d’un même groupe humain (d’une même race) sont plus grandes que celles observées avec d’autres groupes humains ou races. Il existe en effet de très grandes variations physiques au sein d’un même groupe (prenons en exemple : les européens) en ce qui concerne la taille, la couleur des cheveux, des yeux, la forme du nez, de la bouche, des oreilles, l’intelligence, etc...Mais aucun membre de ce groupe n’a les cheveux crépus, le nez épaté, la peau noire, la configuration morphologique d’un africain, pour ne prendre que cet exemple. N’importe quel individu sensé le remarquera, pas besoin d’être anthropologue, de même pour les d’aptitudes physiques ou mentales.
"On peut faire deux remarques sur la négation de la race en Occident :1- elle est extrêmement récente. Ce simple fait est tout à fait remarquable, puisqu’en Europe par exemple, il aurait été extrêmement difficile, voire impossible, de trouver quiconque pour mettre en doute la réalité des races avant 1945"
— - En effet les considérations racialistes qui ont prévalues en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale et qui eurent des résultats catastrophiques que nous connaissons font qu’aujourd’hui tout est fait pour annihiler l’idée de race. On peut le comprendre mais, est-ce une raison pour biaiser la science à ce point ? Et mettre à l’indexe toute recherche scientifique ou tout propos mettant en valeur l’existence des races, allant jusqu’à des peines de prison. Cette idéologie de négationnisme scientifique aura (a déjà) des conséquences funestes sur l’avenir de nos nations, de nos cultures, sur l’intégrité scientifique de certaines recherches. Nous en somme revenu à l’époque de l’inquisition. N’a-t-on pas récemment vu dans l’affaire James Watson aux Etats Unis un remake du procès de Galilée qui lui fut emprisonné à vie pour avoir osé dire que la terre tourne sur elle-même, et qui aurait murmuré "et pourtant elle tourne". La même chose se reproduit aujourd’hui pour quiconque ose parler de races peut se retrouver en prison et dire "et pourtant elles existent".
Un projet de loi qui n’a pas vu le jour à été proposé le 11 mars 2003 pour éradiquer le mot "race" de tout texte législatifs sous prétexte que :
"Utiliser, en droit, le terme de « race », même pour prohiber les discriminations entre les êtres humains, ne revient-il pas à admettre, implicitement, leur existence ? Le droit, en raison de son importance normative et symbolique, ne doit-il pas se garder de légitimer un tel préjugé, qui peut engendrer des sentiments et des comportements inqualifiables ?
Répondre à ces questions est aujourd’hui nécessaire.
Dans le passé, notamment au XIXe siècle, des théories scientifiques conclurent à l’existence de « races humaines », de valeurs inégales. Ce déterminisme biologique devint une arme sociale redoutable, les rapports de domination pouvant ainsi être justifiés par des fondements scientifiques. Il sous-tendait la législation coloniale et la pensée des fascismes européens dans la première moitié du XXe siècle.
Ces théories ont été contredites par les travaux récents de la biologie et de la génétique : il n’y a pas de races au sein de l’espèce humaine. Cependant, la référence à cette notion, introduite de façon explicite dans la législation française sous le régime de Vichy, demeure omniprésente.
Cette contradiction entre le droit et la science ne peut plus perdurer. En effet, les mots ne sont pas innocents : ils sont une force, un enjeu. Que le législateur se réfère à la « race » sans précaution ou prévention particulière autorise l’administration, les journalistes, les médecins, les avocats, les juristes et les citoyens dans leur ensemble à suivre son exemple : la banalisation de cet usage ne peut que servir les haines et les conflits raciaux, qui s’alimentent de notions scientifiquement fausses et vivent de l’ignorance.
De fait, il serait dangereux de croire que le monde d’aujourd’hui est à l’abri d’une résurgence de la barbarie raciste. La « purification ethnique » est encore pratiquée en divers lieux de la planète. En France, les actes de violence à caractère raciste ou antisémite demeurent trop nombreux ; les dernières élections présidentielles ont montré la permanence de l’intolérance et la panne de l’intégration dans notre pays. À intervalles réguliers, les théories raciales, et racistes, élaborées au XIXe siècle, resurgissent sous la plume de prétendus scientifiques, qui placent leurs recherches au service de leur idéologie.
Conscient de leur responsabilité, les membres du groupe des député-e-s communistes et républicains, faisant usage de la faculté qui leur est offerte par l’article 48, alinéa 3 de la Constitution, ont demandé l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de la proposition de loi n° 623, qui tend à supprimer le mot « race » de notre législation.
Cette loi ne fut jamais voté vu les complications et contradictions que cela entrainerait.
Nier l’existence des races concure bien sur à prôner le métissages ce qui résulterait inexorablementr à la disparition de tous les peuples qui font la beauté et l’interet de notre monde avec leur culture, leur génie propre, ce qui à terme ferait de l’humanité en une masse informe, un magma sans colonne vertébrale, taillable et corvéable à souhait sous l’égide d’un gouvernement mondiale. C’est ça l’idée.