je vois beaucoup d’insultes personnelles, et peu d’argumentation... je ne fais que livrer un témoignage, qui a l’air de vous déranger beaucoup tiens. Mais pourquoi ?
Je tiens seulement à dire que je n’ai rien omis (ni rajouté) dans ce texte, j’ai tenu à raconter telle quelle une expérience très désagréable, où j’en suis arrivé à me demander ce que je faisais dans une société pareille, entourée de centaines de personnes ne réussissant pas à voir plus loin que le bout de leur nez. Alors mythomane si ça vous arrange, si vous préférez fermer les yeux. Il y a un an seulement, c’était l’ensemble des passagers qui bloquaient les avions. Aujourd’hui, à coups de 25000 expulsions annuelles, force est de constater que ça passe comme une lettre à la poste, quitte à menotter "l’hystérique" marginal qui continue à ne pas accepter cette situation.
Je m’attendais à vos réactions, ne serait-ce que parce que je n’ai pas cherché à me défausser dans cet article et à cacher mes torts dans cette histoire. Mais qu’il est facile de juger de votre position de ce qui aurait du être fait ou n’aurait pas du. Et quant à ceux qui osent dire que la personne expulsée était peut être heureuse, trois jours avant noël !, c’est qu’ils n’ont certianement jamais entendu parler du Guinée Bissau et, mais ça on ne peut leur en vouloir, n’ont pas vu son visage au moment des faits. J’ai conscience de l’inutilité de mon acte, mais j’ai sincèrement cru sur le moment pouvoir faire quelque chose. Et j’aurai pu, si je n’étais pas tombé sur ce mur d’indifférence. Mais je ne m’attendais certainement pas au cynisme de certains autres passagers, et certainement pas au votre.
Je n’aurai peut être pas du décrire les faits tels que je les ai vécus, en ouvrant sur mes doutes sur mon action et en ne déguisant pas le profond sentiment d’inutilité et de tristesse qui m’a envahi, peut-être alors vos analogies avec BHL auraient été un peu plus justifiées. Mais avec la distance, je reste certain d’avoir agis comme il le fallait, et que c’est aux autres de se poser des questions. Au lieu d’insulter.