c’est drôle, je vous incite à dialoguer, à poser vos arguments, et vous répondez encore et encore par des attaques personnelles. Vous ne savez rien de moi, ni moi rien de vous. Alors évitez, évitons, les jugements personnels et stériles. Le sujet de cet article, ce n’est pas moi, ce sont les autres passagers qui ont non seulement accepté que l’on expulse quelqu’un dans le même avion que le leur, mais aussi que l’on menotte un passager qui "osait" refuser de rester dans le même vol.
Et si l’on débattait sur l’opportunité de mélanger déportations et voyages de plaisir, que ce soit au niveau de la décision étatique que de l’acceptation intéressée des compagnies aériennes ? Et si l’on débattait sur le fait que 25000 expulsions de ce genre, parfois beaucoup plus violentes, 80 vols par jour, c’est peut-être un coût humain et matériel inconsidéré ? Et si l’on se demandait pourquoi l’on commence à distribuer dans les aéroports des feuillets prévenant les personnes des risques légaux d’une opposition à une expulsion ? et si cela révélait une tentative d’étouffer des poussées citoyennes qui se sont multipliées, mais à laquel on oppose l’inamovibilité de "l’acte administratif", de l’arbitraire ?
Et si vous vous demandiez si la violence de vos propos et cette injonction à me taire n’entre pas en contradiction avec votre demande de respect d’autrui et de respect la démocratie, démocratie qui ici se résume à pouvoir profiter en paix de ses vacances sans avoir à se préoccuper du sort d’autrui, fusse-t-il victime d’une injustice ?