Oui, c’est un drame. Mais un drame humain dû, semble-t-il à une erreur humaine.
Cependant, gardons à l’esprit qu’il n’est pas encore prouvé que c’est bien l’intervention de l’infirmière qui a tué cet enfant. Pourtant, certains semblent bien empressés de la rendre responsable ...
Voudrait-on détourner notre attention ?
Tout le monde sait aujourd’hui que les hopitaux manquent de personnels. Tout le monde (ou en tous cas, les personnes concernées de près ou de loin par le milieu hospitalier), sait que les aide-soignants effectuent aussi des tâches dévolues aux infirmiers, que les infirmiers effectuent des tâches de médecins, que les médecins eux aussi en sous-effectif doivent être partout à la fois ...
Tout ceci ne concourre évidemment pas à l’instauration de la sérénité que le patient est en droit d’attendre en pareil lieu. Donc, l’erreur humaine déjà inévitable car humaine, devient fortement probable.
Aujourd’hui, on feint de ne pas comprendre. Certains découvrent, d’autres accusent.
Cessons ces vaines polémiques car pendant que l’on s’invectivait, un homme de 56 ans est décédé par manque de soins appropriés car on ne lui trouvait pas de place dans un hopital !
Pas de place à l’hôpital ! En France ! En 2008 !
Que valent toutes nos discussions stériles face à la douleur des proches de l’enfant et de cet homme ?
Cessons ces discussions politiques de Droite ou de Gauche ! Il devient urgent d’agir !
Toutes les personnes (personnels, usagers, politiques) concernées doivent ENSEMBLES réfléchir pour améliorer au plus vite cet outil indispensable qu’est l’hôpital public.
Vous allez penser penser que c’est une solution simpliste mais pourtant c’est la seule logique. C’est une décision qui engage notre santé, notre avenir et surtout celui de nos enfants. Veut-on un hôpital efficace avec du personnel suffisant et du matériel adéquat ou bien une pétaudière, une usine à gaz ingérable ?
C’est un choix d’orientation : que souhaitons-nous pour notre santé ?
Ce n’est pas un choix financier, nous savons tous aujourd’hui que quand on veut, on trouve de l’argent pour sauver un système ...