Je crois qu’il y a un malentendu. Ce n’est pas ma formule. C’est seulement ce qui en définitive est le tour de force du marxisme :
puisque nous subissons la loi d’une minorité, les capitalistes-bourgeois, il nous suffit de les défaire (par la force s’il le faut) et de leur confisquer ce qui fait leur puissance : le Capital. Et en retirant la propriété aux capitalistes, on la redonne à tous.
Références à consulter :
Rousseau, Discours sur l’origine des inégalités parmi les hommes. Dans cet ouvrage, à travers une fiction, il explique que le droit de propriété est une anarque historique. Ceux qui possèdent les terres ont intérêt à faire reconnaître ce droit par les autres (la majorité qui est numériquement écrasante). En échange de la reconnaissance de ce droit (intitulé « droit de propriété ») qu’ils (les heureux possédants devenus maintenant propriétaires) pourront opposer à tous (et même céder si bon leur semble), ils proposent à tous d’accéder potentiellement à ce droit. ce qui signifie concrètement que celui ou celle qui n’est pas propriétaire actuellement à vocation à le devenir. Comment ? Par quelle fortune ? On ne le sait pas. C’est une illusion...dans notre jargon à nous : c’est une anarque étant donné que tout ce qui a de la valeur matérielle est déjà appropriée suite à cette opération. Bon, c’est Rousseau...pas Job.
Marx, Le Capital
Donc que ce soit clair aux lecteurs : ce n’est pas ma pensée personnelle. Je ne fais qu’évoquer-résumer (mal peut être) des faits passés qui ont marqué en profondeur deux siècles d’histoire collective.