Votre catalogue de "bonnes intentions" est touchant de naïveté...
les "Il faut que" et les "yakas" sont loin du compte face aux intentions gouvernementales successives : PRIVATISER l’ECOLE.
Le démantellement de l’EN s’organise en sous main depuis 30 ans par petites touches :
On programme ni plus ni moins que sa faillite en prenant à témoin ses acteurs :
- élèves, parents
grâce à une tactique de la petite phrase démagogique en ascénant de fausses informations que les esprits tiennent peu à peu pour vraies tantôt sur son manque d’efficacité en comparaison à d’autres systèmes, ce est est faux, tantôt sur le sur-absentéisme des profs ,en desous de la moyenne du privé, tantôt sur l’échec scolaire avec des statistiques fausses, biaisées ou manipulées, tantôt sur son coût, un des moins élevé par rapport PIB au regard des autres pays occidentaux, et j’en passe...., on désinforme pour préparer les citoyens à couler le navire sous les applaudissements
- profs, infirmières, CPE, chefs d’établissement
en rendant leurs conditions d’excercice de plus en plus difficiles (formations limités, salaires lamentables, pressions hièrarchiques visant à la soumission systematique et l’acceptation de plus en plus d’heures, avec de plus en plus d’élèves de plus en plus hétérogènes dans un environnement humain et matériel se dégradant), on instaure l’idée qu’ils sont inéfficaces dans leur fonction puisque coupable des échecs relevés , on passe bien sûr sous silence toutes les réussites dont la première est celle d’avoir multiplié par 10 le nombre d’élèves au niveau bac d’une classe d’âge en comparaison à 1959 (date des réformes Berthoin).
Ils se sentent donc coupables... de n’avoir pas su relever le défi gigantesque de la démocratisation de l’enseignement ...dans une pénurie organisée par des ministres incompétents centrés sur la seule idée qui est
au mieux,
de faire des économies (quand il osent l’avouer),
le plus souvent, de laisser leur auguste nom sur la xième réforme qu’il vendent comme "structurelle" ou "pédagogique" feignant de ne pas avoir comme unique objectif la compression des dépenses.
Dans ce royaume de décideurs hypocrites, ou règne la désinformation des "utilisateurs", la culpabilisation des "acteurs", subsistent pourtant de vrais problèmes qu’il ne faut pas nier (déscolaristion, orientation, formation, programmes etc..) que trop d’enjeux (de pouvoir, corporatistes, individuels, économiques) viennent cacher derrière de faux discours, volontairement manipulateurs, mais qui ont un unique but, tenter de sauver le système, pour les uns, le ceder au privé pour les autres...