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Commentaire de Illel Kieser ’l Baz

sur Faut-il supprimer le ministère de la Culture ?


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Illel Kieser ’l Baz 1er janvier 2009 13:51

Que l’auteur veuille bien pardonner la pollution du fil de discussion sur son article. Sa publication n’est pas en cause, le contenu soumis à discussion. Telle est la règle et cela peut demeure dans l’état.

@pelletier jean

Vous dites :
"c’ets le problème de la modération d’Agoravox..... son intérêt mais aussi ses limites."
Interêt, sûrement, je le souligne chaque fois que le peux, liberté d’expression quelque soit la tendance. J’y suis résolument attaché même si, parfois, je dois avaler mon clavier.

Limite , dites-vous ? Non, sûrement pas ! Il n’existe pas de limite car la direction de publication est demeurée remarquablement floue sur le sujet, voire esquivant le débat. J’avais déjà posé la question à Carlo Revelli sur la production claire d’une ligne éditoriale. Ma remarque a été comprise comme une requête pour une ligne idéologique or il n’est pas question de cela mais de cohérence à l’affichage, de cohérence et d’équilibre dans la publication des articles, conformément aux objectifs initiaux de Avox.

On peut produire une interface éditoriale où de nombreux avis peuvent s’exprimer, c’est un progrès évident mais, de là à se laisser lentement et sournoisement infiltré par des propos de plus en plus dérivant vers une sorte d’expression d’une culutre archaïque, qui n’a rien compris au phénomne culturel, il y a une limite à ne pas franchir.
De là, par suite, à se laisser aler à une forme insidieuse de censure... C’est, lentement participer à un mouvement qui dépasse largement chacun d’entre nous ici, le retour du révisionnisme, le repli archaïque sur des idées que l’on croyait disparues.

Soit Avox laisse les choses en l’état et compte sur sa notoriété pour gonfler ses chiffres, soit elle introduit une règle d’équilibre.

Dans le premier cas, celui qui prévaut en ce moment, on joue les candides et on s’en tient aux objectifs partiels définis jusque là, on oublie alors que la pensée conservatrice s’est largement décomplexée et elle s’est dotée d’une formidable efficacité dans la manipulation des médias, tous les médias.

Introduire une règle d’équilibre pose la question du comment. La création d’un comité des rédacteurs demeure un voeu pieux, constamment renouvelé, jamais réalisé, pourtant ce serait la solution la plus opportune. Pourquoi la création de ce comité tarde-t-elle ? On ne peut penser qu’une chose : Carlo Revelli et ses adjoints ont peur de perdre le contrôle de leur interface et ils réflechissent à des outils pour limiter les risques d’une éventuelle menace de ce genre.
C’est s’inscrire dans une dialectique de la suspiscion où les rédacteurs/auteurs sont totalement négligés, contraints de demeurer les spectateurs impassibles d’une lente dérive, d’une forme de censure rampante dont ils ignorent tout.
De ce point de vue la Dir. de pub. se charge d’une lourde responsabilité car on a beau être spécialiste de la communication, il y a des lois qui président à l’évolution de toute forme de société de publication.

Ou bien qu’elle affirme clairement qu’elle ne veut pas de ce comité et chacun saura à quoi s’en tenir. Là on aura une frontière nette entre proriétaires et consommateurs passifs, même si ces derniers lèguent leur prose de temps à autre au bénéfice du dit propriétaire.
Bonne année à tous


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