@ Illel Kieser ’l Baz
Pour un auteur d’article, le problème n’est pas le commentaire critique mais l’absence de commentaires. Et pour cela, il faut un peu provoquer. J’avoue que le récent interview de Jean-jacques Aillagon a été pour moi une opportunité, je dirais "tactique".
La pensée militaire a bien évolué depuis l’époque de l’adjudant Flick. En ce qui concerne mon affaire, le terrain de manoeuvre se limite à l’ancienne Gaule, pays arverne et éduen, en particulier. L’objectif est clair : remettre Gergovie et Bibracte sur leurs bons sites. La stratégie est diverse. Neutraliser le terrain, en l’occurence les responsables politiques locaux (sauf Montebourg, aucun homme politique ne monte plus sur le mont Beuvray). Après Mitterrand, seule Morizet est venue s’égarer sur la hauteur. Un certain nombre d’articles en ma faveur dans la presse locale, sans plus vu l’absence de réactions. La télévision ? trop conventionnelle. La presse parisienne ? journalistes spécialisés beaucoup trop "copains" avec les archéologues officiels. Dernière solution : mettre le ministère de la Culture en demeure de faire son travail. C’est le minimum qu’un citoyen est en droit d’exiger de ses élus dans une démocratie.
Je refuse absolument de subir la loi du grand nombre. Me taire ? Jamais ! Qu’on se le dise !
Concernant l’art, je revendique le droit de m’exprimer, comme d’autres, et condamne la pression qui a été exercée pour que cette exposition soit considérée comme un succès.
Quant à la portée de cet article où je ne fais que reprendre des passages d’un article du Monde, il ne faut pas se faire des idées. Demain, il passera en archives et plus personne n’en parlera.