« vous vous focalisez sur une seule et semblez être plus intolérant envers celle de l’article qu’envers les autres. »
Une fois encore, je vous demande de ne pas faire de procès d’intentions.
Contentez-vous de critiquer l’article pour son contenu, si cela vous chaut, mais ayez la délicatesse de vous abstenir de faire des suppositions quant à mes intentions et mon avis sur d’autres formes de délinquances non-abordées ici.
Depuis quand faut-il parler de toutes les formes de délinquances à la fois pour avoir le droit d’en évoquer une ?
« Une rage que l’on essaye de faire taire par la force, elle finit toujours par ressortir, par la force aussi. »
Par analogie, et pour parler d’autres formes d’infractions, diriez-vous qu’il ne faut pas réprimer le viol, par la force si nécessaire, sous prétexte que cette « rage » pourrait finir par « ressortir » ?
En quoi le fait qu’une « rage » est persistante permet de supposer qu’il est inefficace de la réprimer ?
« je n’ai pas un seul instant dit que “tous les adolescents” commettent des délits, mais de Désir de dépasser une limite imposée. Si vous ne voyez pas la nuance, ce n’est pas grave. »
C’est sur le fondement de cette nuance que je vous demande de ne pas nous faire croire que se joue en banlieue actuellement un remake du Cercle des poètes disparus.
« Renseignez-vous peut-être quelque peu sur les peurs globales et les diverses façons dont elles sont mises en place. »
Vous pensez qu’un « renseignement » me permettra de penser que la peur de la délinquance ne vient pas directement des faits de délinquances dont les proportions ont été chiffrées dans l’article ?
C’est un art de chercher très loin des explications pour ce qui saute au nez.
« Bien sûr que les citoyens méritent la sécurité, mais il serait bien d’éviter ces discours paranoïaque, un peu. On dirait vraiment que le danger est à chaque coin de rue, alors que ce n’est pas vraiment le cas. »
Je crois que pour les automobiles des habitants des zones de non-droit, le danger est là, à chaque coin de rue. Suivez un équipage de pompiers dans ces mêmes zones, vous verrez qu’un pavé sur une vitre de leur véhicule d’intervention est à chaque coin de rue.
Bien sur, on ne parle pas là de la France dans l’ensemble, on parle de zones précises.
Je crois, moi, que les citoyens de ces zones aussi méritent la sécurité. Et si on ne la leur donne toujours pas, je crois qu’on aura guère besoin d’instituts de sondage pour connaître les résultats électoraux dans ces circonscriptions pour les prochaines élections.
« La principale chose qui nuit à l’image de “ces zones” (on a particulièrement l’impression que vous n’y vivez pas, sur ce coup, mais on peut se tromper), c’est le regard et l’à-priori négatif au possible de la part de ceux qui n’y vivent pas. »
Et pour vous, la proportions d’infractions commises en ces lieux n’expliquent en rien un a priori négatif ?
« Il y a toujours un message, et quand on refuse de tenter de le décoder, on s’éloigne de plus en plus d’une résolution du problème. Je ne dis pas que chaque pyromane en herbe a un message à faire entendre, souvent c’est pour épater la galerie de copains et ces sortes de considérations stériles. Mais il y a tout de même un message en sous-jacence. »
Le message en l’occurence, c’est que pour « épater la galerie », certains détruisent le bien d’autrui. Je pense le message très clair, le décodage évident, et je ne pense qu’il n’y a pas de réponse à la toute-puissance destructrice d’une poignée d’individus autre que la mise à bas de leur tout-puissance.
« Si l’article s’était focalisé sur les victimes, au vu de la façon dont vous analysez les choses, je n’aurais peut-être rien dit. Simplement parce que l’on serait peut-être d’accord sur le fait qu’il vaut mieux une bonne prévention plutôt qu’une inondation de sanction. »
Il s’agit de raisonner dans le présent, pas dans le passé. Au présent, de multiples infractions sont commises : dans ces cas là, il est trop tard pour prévenir. Quand à la prévention, c’est le maître mot depuis 20 ans. Manifestement, ce n’est pas la prévention qui a fait défaut mais la répression. L’un ne va pas sans l’autre, c’est vrai dans les deux sens.
« C’est assez stupéfiant de lire qu’une bavure policière sur un être humain est quantifiable en regard d’un objet matériel ! Est-ce parce que ce n’est pas aussi fréquent que ça ne peut pas être à considérer dans l’étendue de la hargne que certains peuvent avoir dans cités méconnues de vous autres ? »
Dans votre propos, « l’intolérance policière » devient « bavure » ? Il faudrait préciser le sens des mots. Si par « bavure » vous désignez des faits qui n’ont aucune qualification pénale ou disciplinaire qui ont le tort de déplaire à des journalistes, autant dire que je n’en ai cure. Si vous parlez d’infractions pénales commises par des policiers, il va sans dire qu’elles sont intolérable.
Maintenant, il est évident que si on croit pouvoir expliquer la situation des banlieues par les infractions pénales commises par certains policiers, on devra évidemment faire une comparaison chiffrée, matérielle et humaine.
« Croyez-vous qu’il est agréable, ou tout simplement supportable, de voir son identité être régulièrement contrôlée, simplement parce que l’on est originaire d’Afrique du Nord ? Ne pensez-vous pas que rien que ce fait porte déjà atteinte à une forme de respect mutuel nécessaire ? »
Je crois qu’il est en effet tout à fait supportable de présenter une pièce d’identité à un fonctionnaire de police, quand il le demande. Je ne vois pas en quoi cela est insupportable. On montre aussi une pièce d’identité quand on fait un achat par chèque dans un commerce. L’acte me semble tout à fait trivial.
Je ne pense pas que ça ait un sens de demander aux fonctionnaires de police de contrôler des grabataires lorsqu’ils recherchent des auteurs d’infraction de moins de 16 ans.
« ces suspicions, on peut devenir plus arrogant, et peut-être finir par être agressif envers ladite police. Ne dites pas non si vous n’avez jamais été confronté à la situation... »
Quand j’étais jeune, j’ai plusieurs fois présenté mes pièces d’identités à des policiers qui en faisaient la demande. Je n’ai jamais pensé qu’ils faisaient là autre chose que leur boulot, je n’ai pas ressenti d’agressivité à leur endroit, pas plus qu’à l’endroit de la caissière demandant la même pièce d’identité pour valider un chèque.
« n’a pas laissé le temps de voir si ça fonctionnait ou pas : un avide a voulu faire du chiffre, et on a effectivement du chiffre. Si ce n’est qu’il semble que les plaintes sont moins enregistrées qu’avant... »
Que penseriez-vous de pompiers de proximité (http://riesling.free.fr/20061020.html) :
Ces temps-ci, je vois qu’on évoque régulièrement la « police de proximité », mise entre parenthèse par la Droite à son arrivée en fonction. Sa disparition expliquerait, pour certains, les agressions commises à l’encontre de fonctionnaires de police. Ainsi, certains semblent penser que de telles agressions constituent un phénomène nouveau que la police proximité aurait pu enrayer.
Constatant que des Sapeurs-Pompiers sont régulièrement pris à partie, que leurs véhicules subissent des lapidations (les Ovnis, objets volants non-identifiés, en France ressemblent parfois à des réfrigérateurs), je propose donc que l’on crée des pompiers de proximité.
Ces derniers organiseraient des matchs de football et ouvriraient des petits bureaux dans certains quartiers. Certes, pendant ce temps-ci, ils ne feraient plus de secours aux personnes, n’éteindraient plus d’incendies. Mais on peut avoir bon espoir que par leur action ils arriveraient à prouver que certains pompiers ne sont pas des sales types. Assurément, une telle démonstration permettrait de faire stopper les agressions à l’encontre des Sapeurs-Pompiers, cela paraît évident, puisqu’il nous faut supposer, comme à propos de la Police, que c’est un malentendu entre eux et la population qui serait la cause de la délinquance qu’il subissent ?
« il n’y a que ceux que vous traitez de “racailles” qui pouvaient, non, qui Devaient se sentir visés par ces provocations ? Désolé, mais nombreux sont ceux qui comme moi se sont senti visés par cette haine subite indirectement déversée à l’encontre de tous les gen »
Quelles sont « ces provocations » dont vous parlez ?
« mais ils ne le sont pas moins que ceux qui en appellent à des bûchers contemporains pour sanctionner les vilaines sorcières... »
Je ne crois pas qu’il ait été question de proposer la peine de mort par immolation pour la délinquance dont il est question, pas plus qu’il ne soit question de condamnation sur simple dénonciation.
Je crois donc que votre analogie n’a aucun sens.
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