ce que l auteur oublie de preciser c est que ces personnes vont se retourner comme l etat allemand pour avoir le minimum vital. autrement dit l etat va payer pour qu ils gagnent au moins 800 € /mois (je suis pas sur des 800 €, c est a peu pres ca mais ca depend en particulier du nombre de personnes a charge)
Vous avez raison avec vos remarques. Il s’agit bel et bien du problème des "working poor" - phénomène qui s’est largement amplifié pendant les dernières années. Dans ce cas précis il s’agit de deux retraités qui complètent leur maigre retraite.
Si ce ne sont pas des retraités mais des salariés plus jeunes, ils peuvent recevoir un complément à leur salaire qui complètent au minimum vital. Le calcul est compliqué et dépend de plusieurs paramètres. Pour avoir une idée : chaque personne a droit à un certain nombre de mètres quarrés pour se loger. Le minimum vital est 351 euros pour une personne seule, 688 euros pour une personne avec un enfant jusqu’à 6 ans, 604 euros pour une personne avec un enfant entre 7 et 13 ans (on considère qu’un enfant entre 7 et 13 ans a besoin de moins d’argent qu’un enfant plus jeune), puis se rajoute le besoin du loyer qui s’oriente aux loyers "habituels" dans la région.
Tout salarié qui a un salaire en dessous du minimum vital peut demander le complément au minimum vital. Ce sera la "Bundesagentur für Arbeit" (l’Anpe allemande) qui le paiera. Pour pouvoir bénéficier de ce complément, il faut avoir épuisé toutes ses ressources et toute épargne (à un petit minimum près).
Parcequ’il n’y a pas de salaire minimal en Allemagne, beaucoup de "working poor" travaillent 40 heures par semaine et sont néanmoins obligés de compléter leur salaire par l’Anpe. (Ils travaillent à plein temps et sont en même temps des "chômeurs" en quelque sorte, une aberration) La discussion en Allemagne autour de ce problème est vive. Les uns disent que ce sont les entreprises qui se laissent financer leur "compétitivité" par l’argent du contribuable, les conservateurs disent qu’il vaut mieux avoir du travail tout court même si on ne peut pas en vivre.