Monsieur Noël Clavelloux fait parti de ces (soit disant) "élites" qui sont depuis longtemps déconnectés de la réalité.
L’auteur ne sait pas rendu compte qu’il n’y a pas qu’une crise financière mais aussi une crise économique.
Depuis les années 1980, ce n’est plus les ingénieurs qui dirigent les entreprises, d’abord nous avons eu les commerciaux (ou vendeurs de moutarde), les années 90 étaient pour les marketings (vendeurs de vent) puis à partir des années 2000, les financiers ont pris le pouvoir dans les entreprises (peut-être pas directement, mais par l’intermédiaire des fonds de pension ou par la pression des actionnaires) eux, ceux sont les coupeurs de têtes.
Donc penser que la crise financière va permettre de mettre de nouveau les ingénieurs sur le devant de la scène, comme pour reconstruire le pays après la seconde guerre mondiale, "ce n’est pas demain la veille".
En effet, comme pour la finance, le court terme a joué a fond, pour le résultat de délocalisation en masse dans l’industrie. Le problème est que quand une entreprise licenciait ses employés elle licenciait indirectement ses clients. En effet, ses employés ne sont plus rémunérés et ne peuvent plus acheter les produits d’autres fabricants eux mêmes clients de la première entreprise qui délocalise.
Et comme dans la finance, l’effet "mouton", a fait que le maximum d’entreprise ont délocalisées et délocalise encore, en ne se rendant pas compte qu’elles scient la branche sur laquelle elles sont assises. L’effet domino arrive à son but, les français n’ont plus d’argent pour acheter les produits (puisque plus rémunéré) et la poule aux oeufs d’or à disparu !
si ces entreprises pensent maintenant vendre leurs produits en Chine (qui maintenant va les concurrencer avec en plus un marché porteur) on va bien rire !!