Quand bien même, il existe déjà des versions Linux de certains antivirus gratuits. L’esprit Linux va à l’encontre des onjectifs de rentabilité. L’utilisateur de Linux n’achètera jamais d’antivirus, s’il en est besoin il en utilisera un gratuit.
Je crois que si on veut développer cet état d’esprit, il faut sensibiliser un max de débutants dans l’informatique, jeunes et moins jeunes, à l’intérêt collectif de l’open-source, d’abord parce que c’est une communauté, ensuite parce que, n’ayant pas un kopek à débourser, l’utilisateur de Linux s’inscrit dans une démarche de décroissance qui, si elle s’étend, ne va pas tarder à coller de l’uticaire aux "ploutocrates", comme les qualifie justement notre ami Foufouille.
Par ailleurs, l’acheteur potentiel d’une bécane doit faire valoir son droit à refuser la vente liée, qui est un principe illégal. Si le vendeur refuse de fourguer la machine nue, de laisser le choix de l’OS, ou de rembourser rapidement et honnêtement l’OS embarqué, à nous de lui faire comprendre que la vente va lui échapper. Comme par les temps qui courent une vente est précieuse... et sachant que le prix d’un ordi courant, disons 500 €, peut-être recalculé de moitié une fois la machine allégée de Vista et de l’"offre logicielle" afférente, l’acheteur a tout intérêt à devenir actif.