Bilan salutaire. Sarkozy a géré sa Présidence de l’Europe comme il a géré Neuilly et les Hauts-de-Seine :
- on fait copain copain en tapant dans le dos, en aggripant les épaules et en claquant la bise à tout ce qui porte jupon (ça fait "jeune", excellent pour les vieux messieurs du Rotary et leurs vieilles dames)
- on s’agite en clamant qu’on est vachement actif (excellent pour les vieux messieurs patrons de la Défense, ça fait "dynamique")
- tout est prétexte à autosatisfaction, relayée par les laquais de la presse et de TF1 (si on ne se fait pas de compliments, qui aura l’idée d’en faire ?)
- les résultats, c’est affaire de présentation, de toute façon personne n’y comprend rien, alors mentir sur un bialn, ce n’est pas mentir, c’est juste "bien présenter les choses"
- on lance des grands projets infaisables en les faisant mal, mais avec plein de retentissements médiatiques (toujours excellent pour les vieux messieurs patrons, ça fait fort et prestigieux)
- on dit qu’avant c’était le bordel et que maintenant c’est super-mieux
- on ne contrarie JAMAIS les riches, les vieux et les multinationales, on fait juste du bruit sans toucher à ce qui les arrange.
En gros, il joue au jeune cadre dynamique soucieux de demander une promotion à son patron et de prendre la place de son voisin.