Bonjour,
Comme indiqué plus haut (ce que j’aurais pu simplifier, c’est vrai, ce qu’il est difficile de faire sans gauchir le propos..), les équipes concernées sont pour cette réforme. C’est sa conduite qui rend la tâche impossible.
D’une manière générale, la position des universités (et des IUFM qui en sont à présent les composantes) revient à demander du temps pour que cette réforme ne soit pas bâclée.
Vous posez la question des délais : les universités et les écoles intégrées ont été sommées de construire des masters en trois mois et demi, alors que cela requiert au moins six fois plus de temps. Par ailleurs, la réforme telle quelle implique, pour le moment, que les enseignants ayant eu les concours soient directement confrontés à un temps plein, avec l’appui plus ou moins régulier d’un(e) collègue "expérimenté(e)". Aujourd’hui, quand un collègue entrant dans le métier est en difficulté, il a toute une équipe derrière lui, et il dispose d’une formation appropriée. Je ne dis pas que tout se passe toujours très bien, mais cette alternance permet d’éviter bien des désastres, et presque autant de démissions.
De même, il aurait été question de préparer à des concours dont nous ne savions pas à quoi ils ressemblaient vraiment, à mettre en oeuvre des stages dont on ne savait pas comment ils s’organiseraient., et je ne parle ici que des principaux thèmes de contestation.
Aussi permettez-moi de me répéter : il ne s’agit pas ici d’être "contre la réforme".
Il s’agit de la mener autrement, et avec l’ambition que l’on doit avoir pour tout ce qui touche à l’avenir.
FT