@ vincent,
je vous présente monsieur x, il est a la fois persuadé que la terre est plate et menacé par l’armée du pays Y et son gouvernement.
vous considérez comme un progrès, une valeur morale transcendante, une pertinence utile a votre culture, un regard pertinent, légitime, sur la réalité, la certitude que la terre est plate ?
être opprimé ne veux pas dire avoir raison sur le fond, ou n’avoir autre chose qu’une valeur moral d’opprimée, qui n’a rien a voir en terme de valeur intellectuelle et culturelle.
Et dans ma culture occidentale, je ne considère pas comme sain d’esprit de passé 3 ans 3 mois et 3 jours de retraites, avec des milliers de "prières" visualisant mentalement constatement le motivé dans une posture de tasse vide evant se faire remplir l’esprit par son "maitre", ou la hauteur spirituelle se mesure en hauteur et nombre de tapis sous son cul,
ni ne considère que l’insistance malsène sur l’insignifiance du soi pour mieux donner le sens et le temps de sa vie a une organisation mue par une idéologie, une politique, et le maintien d’une caste héréditaire majoritaire au pouvoir, avec de temps en temps un "réincarné" qui viens du bas peuple pour entretenir sa soumission et son espoir, etc...
Et en terme de logique de l’efficacité, je vous assure que si aux cours de l’histoire occidentale, pour soulager la pauvreté et la famine, les religieux s’étaient contenté de rester assis a méditer des plats qu’ils donnaient en amour inconditionné, et non relever les manches pour labourer la terre et organiser la répartition des récoltes avec les pauvres, beaucoup de nos ancetres seraient morts bien avant de le devenir.
la charité en action, l’esprit de l’évolution européen, de la lutte et de l’insoumission, c’est loin du servage encore pratiqué au tibet jusqu’a l’invasion chinoise, et encore en place en inde ou les paysans qui travaillent pour les monastères sont remercié a coup de bonne graces et de bons points de karma, ou menacé de l’enfer s’ils n’obéissent pas.
mais vous vous en foutez, de ce paysan là, l’important c’est de considérer comme un progrès la "tolérance" envers n’importe quoi sous prétexte que ça a l’étiquette "opprimée", et tant que ceux qui ont l’argent pour communiquer en France, c’est a dire pas ce paysan là, vous vendrons leur malheurs pour se comporter en didacteur avec votre argent, mais loin de votre attention,
tant que vous resterez gentiment persuadé que la grandeur moral que vous aimez tant en vous regardant dans la glace ne doit pas etre mise en cause, et bien ils prendront votre compassion sonnante et trébuchante, abrutirons des faibles, tonderons les moutons, et continuerons non pas a améliorer la vie de ce paysan, mais a acheter des terres pour en faire bosser encore plus dans l’indigence et la soumission.
ce que la méditation de base apporte a n’importe qui, c’est une tentative de réconciliation avec soi meme, une prise en considération de sa pensée, et pour bénéficer de ce genre de mieux etre, on a pas besoin de se soumettre a une organisation aux visée malsaine ni a des textes de gens persuadés que la terre est plate.
@ john loyd,
la reconnaissance qu’on ne sait pas, ou pas bien, ou pas assez, le culte du doute qui permet d’avancer, est effectivement une constante progressiste chez les uns, et ce qu’il faut bannir pour tout ceux qui veulent garder les convictions en place, même fausse, pour garder leur situations dans leur société.
C’est une constante des sociétés humaines qui a chaque génération hérite d’un savoir fiable, d’un caduque, et d’un dose d’ignorance a combattre, en rien une racine culturelle primaire qui aprés se subdivise en traditions qui conservent en secret la vérité, ça c’est du roman.
vous insistez sur l’élitisme de l’occultisme, ce qui souvent induit la confusion entre le pouvoir de l’élite et le pouvoir et sa quête dans la construction mentale qu’est l’occultisme. il n’y a pas d’élitisme dans la quete de la vérité, il y a juste ce qu’elle implique pragmatiquement.
Effectivement, on ne peu pas passé sa journée a chercher et labourer son champs pour manger en même temps,
on ne peut pas ne pas manger et chercher longtemps, aussi, il n’y a pas élitisme, mais inter dépendance entre ceux qui cherchent, et ceux qui leur fournissent de quoi s’y consacrer loin de la charge des métiers du labeur indispensable, en espérant que ce qu’ils trouvent améliore aussi leur vie. C’est bien pour ça que la médecine a toujours été une science prioritaire.
au jour d’aujourd’hui, consacrer du temps dans l’occultisme, c’est effectivement une activité d’élite oisive qui a du temps a perdre dans un fantasme de pouvoir, de magie, de rites secrets, ce qui est bien de le signe de son absence de pouvoir sur le réel.
C’est aussi l’activité de ceux qui y flairant un business se disent que si les élites ont de l’argent a perdre pour s’offrit un petit frisson d’angoisse de peur du démon, d’envie d’énergie sexuelle surpuissante, et autre version du surhumain qui fait rêver le faible, autant leur en prendre. Ce n’est que justice lorsque l’imbécile né riche se fait pigeonner par l’intelligence du pauvre.
Et le faible, le pauvre, a toujours beaucoup de facilité a illusionner le couillon qui veut se voir plus grand qu’il n’est , par l’occultisme comme par d’autre moyens, le temps de l’aveugler d’orgueil pour ne pas qu’il voit la main dans son porte monnaie.
Aussi, si je vois dans l’alchimie le besoin de chercher avec les outils intellectuelles de leur époques, si je vois dans la peur du diable la confortation d’une autorité terrestre censé éloigner la peur des esprits pour mieux s’y imposer, et autre considération du même ordre, je vois dans l’amalgame élite et occultisme un non sens, parce qu’une élite soucieuse du réel n’a rien a foutre de l’occultisme autrement qu’en éventuel usage de propagande ou capacité a vendre du spectacle pour détourner l’attention de la réalité.
amicalement, barbouse.