Réponse tardive, car j’aurais dû la faire plus tôt pour recentrer le débat.
Quel mal y aurait-il à chercher à retrouver des taux de CO2 atmosphériques comparables
à ceux que la terre a connu pendant les derniers 650000 ans (sans doute bien plus) ?...
J’évoque un projet qui permettrait de réduire nos émissions (par contre-émissions) bien plus
efficacement que le nucléaire et la totalité des autres renouvelables, sans nous contraindre
à court terme à des investissements majeurs et des mises au rebut prématurées, sans attendre
des chinois (qui rejettent bien moins de CO2/hab, ont un PNB/hab bien inférieur au nôtre
et sont bien plus nombreux que nous...) qu’ils prennent systématiquement les solutions
les moins polluantes et les plus coûteuses (nous ne l’avons pas fait depuis des décennies
en étant bien plus riches), sans prendre brutalement à contre-pied la mondialisation
et l’automobile individuelle et donc sans se heurter à une opposition vive.
Le débat sur l’utilisation des terres est un faux débat. On les a trouvées pour le coton, le tabac
le vin, pour nourrir notre appétit invraisemblable de viande, pour la foutaise que sont les
agrocarburants pour moteur thermique.
Les surfaces existent. D’ailleurs, le recours aux algues (macro et micro) réduirait de beaucoup
le besoin en terres agricoles.
Technologiquement, enfouir dans des décharges recouvertes du carbone solide limiterait
aussi tous les risques inhérents au CO2 gazeux, quitte à taper dans ces stocks plus tard
quand les niveaux de CO2 auront diminués.
La culture de végétaux n’est pas de la high tech coûteuse, pas plus que la méthanisation
ou la pyrolyse de ceux-ci.
Qu’est-ce qui nous empêche d’aider la nature à pomper du CO2 pour revenir aux taux
préhistoriques au cas où la majorité des experts du climat n’auraient pas tort ?...