@actias,
merci pour les pauses détentes d’humour décalé
@ lloyds,
j’ai effectivement eut une lecture de castaneda partielle vis à vis de son oeuvre complète, et vite déçu par le manque de clarté de sa prose, le fond m’est apparu comme parfois proche, parfois similaire dans ce qu’il suggère plus qu’il ne précise, mais la forme et son utilisation pragmatique pour m’en remettre ont été nul. Oui, l’oniromancie en parle aussi, mais au présent, sérieusement, de façon scientifiquement fiable, rien de bien probant.
D’une certaine manière, on reconnait la force d’une perception mental et sa clarté à ses fruits, et le chamanisme en tant que tel, derrière la façade d’harmonie avec la nature et le céleste, sa vitrine " les indiens et amérindiens étaient des gentils peuples pacifique", s’est surtout une forme de patriarcat tribal mal gérer, qui au niveau métaphysique n’est pas évolutif,
dans le sens où pour allez chercher des réponses il faut d’abord se poser des questions, hors, le chamanisme n’insiste pas sur la pertinence du questionnement intérieur, et considère qu’une sagesse de fait, simplement due à l’age, permet de bien comprendre les "rêves" et visions et d’en faire bon usage. Alors que non, il ne suffit pas de vieillir pour etre sage et lucide. Juste souvent admettre qu’on s’est beaucoup trompé et qu’on a plus assez de temps de vie ni de force pour y remédier.
quand au chamanisme africain, le même qui prétend que pour guérir le sida il faut coucher avec une vierge, c’est sans commentaire sur sa lucidité, sa capacité a être bénéfique pour la population qui croi en lui, il est tout simplement meurtrier, ce qui inflige à la population et l’épidémie, et des croyances qui augmente le volume de l’épidémie.
en matière de cartographie de l’âme, malgré la prose trés "chrétienne", st thérèse d’avila et st jean delacroix, "le chateau de l’âme" et "la montée au carmel" et ses suites, sont beaucoup plus pragmatique pour qui médite,
et devant écrire pour des moines déja concerné par la méditation/ prière, pas pour le grand public ni pour vendre de l’exotisme culturelle, leurs textes ont le mérite d’être honnète, assez simple à lire, même si une petite connaissance du catholicisme est plus pratique pour supporter le coté " livre de gens enfermé dans une secte du moyen âge",
mais sur le fond, en matière d’expression historique des EMC dans la catégorie " méditation transcendantale", une exploration écrite avec les codes et les symboles européens de l’âme c’est directement plus parlant et clair, moins sujet a interprétation folklorique, et c’est donc pour qui s’y intéresse en tant qu’européen, de gré ou de force par la douleur, pratique à lire et directement préhensible.
A coté les visions de rimpoché, censé être les supermans de la médidation, c’est de la rigolade flashy. Je sais j’en met une dose contre le boudhisme mais ça fait tellement d’année qu’ils ont l’immunité médiatique " opprimée",
que quelque lignes, ici où là, ne leur ferai pas de mal, leur contenu métaphysique est déja résolu par les précrosatique en ce qui concerne le vacuum, ça n’apparait comme neuf que pour ceux qui n’ont pas fait l’effort de voir leur racine culturelle méditérranéenne.
et si l’eglise n’avais pas délibérément choisie d’enlever sa partie " méditation" de sa vitrine, parce que ça fait "secte" et délirant, on aurai pas ce besoin naturel de quantité de personne obligé d’aller se tourner vers ce genre de contenu aliénant.
enfin, en arguant de mon vécu, je reconnais votre réaction sur mon coté cosette plaintive comme normal, même si je peu vous garantir que des douleurs perçus par l’esprit sont d’une toute autre intensité que simplement ressenti physiquement.
Mais encore une fois, avez un peu d’honnèteté, vous pouvez facilement me comprendre, il y a tellement de livres qui "traitent" de ce genre de sujet en faisant l’éloge de supervoir, de grandeur, de sectes, de quoi vendre derrière des bougies, des encens, des costumes, des médiums, des astro, etc...
que quand on est réellement concerné et qu’on en souffre, on est comme broyé sur ce mur d’incompréhension propre a ce qui se passe sur sa propre vie, la place que sa prend, alors qu’on s’envisageait une vie "normal".
lire l’avenir par exemple fait rêver le naif, mais a vivre, lorsque vous savez qu’une personne que vous aimez va mourir en janvier quelque mois avant, non seulement "préparer les fêtes" vous met mal a l’aise, vous ne pouvez pas ne pas en tenir compte, mais ça ne vous épargne en rien la peine, le deuil, le sentiment d’impuissance et d’être maudit de ne rien pouvoir y changer, a quoi bon en être conscient avant si pour en souffrir a l’avance en plus d’en souffrir aprés.
Parler avec les morts, ça fait délirer le gothique, mais a vivre c’est se rendre compte qu’on peut etre con, ignorant, et mort, donc parler avec n’a pas beaucoup d’intéret. Croire au démon, au diable, a la possession, c’est la porte ouverte a non pas passé ce genre d’étape jusqu’a ce que ça ce calme, mais y rester coincé dans la parano, la sensation d’être constamment surveillé par "l’invisible" avec la peur en constante,
celle qui aliène l’esprit critique, infantilise, résigne, soumet, alors qu’en faite sans ce genre de conviction, et sans la quete d’un refuge en dieu qui va avec, avec un certain gout pour le débat et la remise en question systématique de ce qui s’affirme comme vrai, avec ou sans autorité, on passe au travers, se résigne au fait d’avoir a vivre avec ce genre de "conversation", mais n’en sort ni meilleur ni pire, juste obligé de remettre a jour sa vie "normal" aprés une période un peu déboussolée.
explorer la frontière de l’aprés vie, le voyage astral, ça n’a rien de bien utile de son vivant, lorsqu’on passe par une nde, on a 2 choix d’opinions, l’âme effectivement survie au corps, au moins un petit moment, et il y a effectivement des endroits accessibles a cette part de l’humain only, ou le cerveau en état choc génère une méga hallucination, l’un n’empéchant pas l’autre fondamentalement, mais s’opposant en guise d’explication.
croire en son âme génère le mérite de s’intéresser a son potentiel a minima, croire en son immortalité génère l’envie d’y prendre soin, surtout lorsqu’on constate que c’est la seule chose qui nous reste aprés la vie, du moins pendant une Nde. S’y investir pour qui a cotoyé la mort est non pas délirant mais pragmatique, préventif, la quete d’un terrain solide pour y batir sa maison version se construire mentalement.
Et tant qu’a construire quelque chose de son vivant, aprés une nde et la certitude que ça se vie, et non se meurt, que ça apporte, on pousse la logique jusqu’a essayer de construire sur ce qui traverse la mort. En l’occurance son esprit, sa capacité a penser, sa volonté, son cogito, etc.. affermir la voix dans sa tête qu’on reconnais comme étant soi lorsqu’on lit dans le silence.
forcément ça éloigne des préocupations matériel, qui sous cette angle deviennent temporairement utile de son vivant, mais en rien une fin en soi. Forcément cela implique au point de s’éloigner d’autres objectif plus socialement valorisé, cela n’exclu pas de la société pour autant, mais ça oblige a trouver comment vivre avec ça et les contraintes de la société.
Difficile de prendre des responsabilités, rien que conduire une voiture, lorsque parfois vos vues de l’esprit dépasse votre vision normal, et vous empeche de voir la route tout en accaparant toute votre attention.
Et rien que pour ça, pour ce que ça induit de vivre sans pouvoir conduire une voiture, rien que ça, aucune version vendu de "chemin vers l’illumination, la vérité, la clarté divine, etc..." ne vos préviens que si vous y arriver, vous devrez arréter de conduire votre voiture. Entre autres conséquences lourdes.
Aussi oui j’ai un coté cosette, mais force est de constater qu’à travers lui j’essaye de prévenir en quelque lignes sincères a quel point cela induit des contraintes, des moments pénibles, et des conséquences qui n’ont rien a voir avec la quete adolescente puis d’orgueil d’un superpouvoir pour exister plus fort de façon trés "terrestre",
pour draguer mieux, gagner plus, et autres volonté d’assouvissement de désirs. Pour la simple et bonne raison qu’a l’état d’esprit détaché du corps, on est aussi détaché de la faim, la soif, de la peur de la douleur physique mais aussi du plaisir charnel, de la bonne bouffe, etc... tout ça n’a plus aucun intéret de faite, d’importance prioritaire dans sa vie, et pas parce qu’on s’acharne a le croire dans la soumission a un culte anti égo, anti plaisir, anti désir, etc...
Au contraire, il faut avoir un égo pour surmonter ses peurs, il faut avoir eut du désir pour continuer de vouloir la vérité, la grande différence c’est qu’on s’utilise soi même pour canaliser sa violence, ses pulsion, vers son but, pas en les niant, pas en rejetant ce qui fait aussi partie de son instinct de survie, pas en se castrant mentalement, ni en prenant la mauvaise habitude de se soumettre mentalement en se prenant pour une tasse vide, un égo boursoufflé, un impur, etc...
voila, j’ai profiter de cet espace éloigné de l’attention général sur un article qui va disparaitre dans des archives d’aggora avec votre aimable compagnie LLoyds, et l’humour d’actias, ça fait du bien de temps en temps de vider un peu son sac par la prose, sans que ça a une incidence directe sur son entourage humain, afin de ne pas avoir a assumer en meme temps et la contrainte des EMC et la contrainte affective d’un entourage qui se désole de votre situation et de certain de vos états et ne peu rien pour vous.
amicalement, barbouse.
21/01 19:12 - barbouse
@ lloyds, il semble bien que nous ayons eut quelque mécompréhension mutuelle, mais (...)
21/01 16:53 - John Lloyds
Barbouze, je ne vous donnais aucun conseil, mais ma proche approche, que vous sembliez vouloir (...)
21/01 14:04 - barbouse
@lloyds, vous écrivez "Je déconseillerais formellement cette attitude. La plupart des (...)
21/01 08:11 - frédéric lyon
Excellent article, il faut réhabiliter l’ésotérisme, les fées, les farfadets et les (...)
21/01 07:54 - Gül
@ John Voici de quoi vous faire une idée (très rapide !) de Yunus Emre. Sa quête de (...)
20/01 20:15 - John Lloyds
@L’auteur Ayant suivi deux conférences sur Guénon, je n’ai toujours qu’une (...)
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