Le véritable problème de la démocratie est sa légitimité. Mais qu’est donc la légitimité ? Le fait que les plus nombreux imposent leurs points de vu aux moins nombreux légitime-t-il donc pour autant leurs visions ou leurs compétences ? La majorité est-elle nécessairement plus compétente que la minorité ou le point de vu du plus grand nombre induit-il une quelconque compétence ? Pourquoi la masse devrait elle l’emporter sous prétexte de son nombre ? Que connaissent réellemment les « gens » à la politique, à l’économie, ... ? Le bon sens ou les lieux communs peuvent-ils être le socle légitime pour échafauder une politique ? La somme des égoïsmes et des points de vu partisans engendre-t-elle une vision politique globale et cohérente ? Passons aux pseudo-élites : elles sont issues du peuples ou d’une certaine classe de la société, elles doivent représenter le peuple et ses aspirations. Il s’agit donc de faire un subtil compromis entre ses idées et celles du peuple (démagogie). Mais ce compromis représente quoi au fond ? Une vision politique : Non. Il ne représente qu’un conglomérat de vagues idées tarabiscotées et tiraillées entre celui-qui les a eu (mais qui ne plus dire d’où elles viennent tant elles ont été déformées par les modifications successives) et un assentiment populaire dont les réactions souvent infantiles et versatiles sont plus représentatives d’une contradiction interne qu’une aspiration et une inspiration clairement exprimées. De ce fait, ni le peuple et ni ses pseudo-élites n’ont réellement de légitimités à représenter et à exercer une autorité ou un pouvoir tant ils apparaissent contradictoires d’une manière interne et externe et dont leurs aspirations ne reposent que sur des idéologies ou des systèmes qui ne sont issus que de ressentiments subjectifs et changeant aux gré des influences. Le seul pouvoir légitime est, par opposition à ce qui vient d’être écrit, un pouvoir théocratique dont les aspirations ne dépendent pas des tergiversations du commun des mortels ni de ses pseudo-élites dont les seules prétentions se résument à prendre un pouvoir et une autorité sur les peuples dont la seule légitimité repose sur une système idéologique fermé sur lui-même et qui par là même s’empêche par définition toutes autres aspirations pouvant dépasser leurs propres conditions d’humain. Le pouvoir théocratique à lui ses aspirations d’ordre métaphysique, c’est à dire qu’elles sont issues des principes qui se trouvent au delà de toutes contingences existentielles ou matérielles et ne sont donc pas influencés par des pensées et des mentaux eux-mêmes soumis à l’ère du temps et des vicissitudes de la vie.