@ furio : (Furieux)
La Commission des droits de l’homme de l’ONU siégeant à Genève n’en finit plus de décevoir.
Un rapporteur béninois chargé de relever les formes contemporaines de racisme et de discriminations pour le Conseil économique et social - qui avait dénnonçé les crimes commis au nom de l’islam - a été démis de ses fonctions, sur pressions des pays musulmans. Son successeur multiplie les rapports classant dans cette catégorie la "christianophobie" et l’"islamophobie".
Le colloque "Victims of Djihad"
C’est dans ce contexte incroyable que trois ONG - International Humanist and Ethical Union, Association for World Education and Association of World Citizens - ont souhaité organisé un colloque en marge de la commission sur les "Victimes du Djihad" le lundi 18 avril 2005.
La journée était répartie en quatre tables-rondes : les musulmans victimes du Djihad, les Dhimmis, les apostats et les esclaves, les femmes.
Parmi les temps forts, le témoignage de Hamouda F. Bella, un médecin syndicaliste soudanais arrêté et torturé dans les mois qui ont suivi le coup d’Etat islamiste de 1989 à Khartoum : "Les soldats nous piétianient. Pendant 18 jours, nous avons été battus et fouettés sans savoir de quoi on nous accusait. Quand on leur demandait, ils répondaient : tu le sais mieux que nous !". Parmi ses tortionnaires, ses propres camarades de classe, avec qui il avait fait de la prison sous l’ancien régime. Aujourd’hui encore, il n’en revient pas de la vitesse à laquelle son pays a basculé : "Le Soudan a toujours connu un islam modéré, nous vivions en parfaite harmonie avec les chrétiens, mais quand les Frères musulmans sont arrivés les problèmes ont commençé... Lorsqu’on a demandé au Général Bachir (le chef des islamistes au Soudan) pourquoi il pratiquait la discriminations à l’égard des chrétiens, il a répondu : "comment voulez-vous que l’on introduise l’égalité lorsque l’inégalité est la volonté de dieu..."
Ce témoignage, très fort, a été renforcé plus tard dans la journée par le récit boulversant d’un ancien esclave soudanais, raflé dans son village natal parceque chrétien et noir par les troupes arabes islamistes. En pleurs (comme une bonne partie de la salle), cet homme qui a aujourd’hui une quarantaine d’années nous a expliqué comment il avait été arraché à sa famille à l’âge de 9 ans et comment il été devenu, lui l’enfant adoré, un chien dormant par terre et devant manger les restes dans les assiettes de ses maîtres...
Environ, 800 milles morts et 500 milles déportés.
Entre autres….