Bonjour,
Je vois beaucoup de gendarmes dans ma mairie. Et donc, la plupart du temps, en cas de contrôle, quand les gendarmes me connaissent ils ne m’embêtent pas beaucoup... Petit privilège.
Question généralisation, mon sentiment est que la proportion de gendarmes optus tapant avec deux doigts et correspondant aux descriptions que l’on trouve dans je ne sais plus quel album des Bidochons a tout de même beaucoup baissé.
Ce qui me paraît le plus intéressant, au travers de ce témoignage, c’est le poids de la parole d’un simple gendarme dans son rôle de représentant de l’ordre public. C’est le genre de métier où les imbéciles sont très dangereux, et d’abord pour leur hiérarchie. Pour assurer l’ordre public, il faut dominer la situation et cela passe en premier lieu par une bonne maîtrise du flic dans sa relation à l’autre. J’ai travaillé avec différents gardiens de police municipaux dans plusieurs communes, ma conclusion : quand on en a un bon, c’est toujours un type capable de comprendre une situation, de calmer, d’expliquer avant de sanctionner. J’ai la chance d’en avoir un comme ça en ce moment et c’est... reposant !
C’est évidement une catastrophe d’envoyer les agents les moins capables dans les quartiers difficiles. C’est sûrement une bonne idée de mettre les moins malins plutôt à Jarny plutôt qu’à Vandoeuvre ou à Vénissieux. Moi, je dis ça dans l’intérêt public