L’enfoiré,
Ne fait pas le poids par rapport à l’anglais, tu parles du poids politique, je suppose, ou du faible nombre de locuteurs, et c’est exact. Mais si l’on en débattait au sein de l’UE sur des critères techniques, entre autres justement celui de la vitesse d’apprentissage, c’est-à-dire de la possibilité en environ quatre ans d’étude tranquille pour quasiment tous les Européens de disposer d’une langue véhiculaire, il n’y a pas photo. La solution anglais est élitiste, car les décideurs et leurs enfants sont souvent "fluent" dès le lycée, du fait de nombreux séjours et cours de soutien en anglais, et cela rapporte une fortune à la GB par divers mécanismes, tout en maintenant une noblesse de langue, les native english favorisés de différentes façons (embauche, favorisés dans les réunions, etc).
Un élève de milieu populaire intégré dans un lycée réputé témoignait récemment que les « bourgeois (terme de l’article) étaient souvent très à l’aise en anglais, je n’ai plus la référence de l’article, mais c’est le même lycée et contexte qu’ici :
http://www.20minutes.fr/article/108455/Paris-Henri-IV-s-ouvre-aux-eleves-defavorises.php
Croire que l’école pourra compenser cela, comme on le lit dans les médias, est naïf ou hypocrite, sauf à sacrifier sa langue comme la Suède et la Norvège (perte de la langue technique et scientifique faute de l’actualiser).
« En Belgique, beaucoup d’utilisateurs de l’informatique choisissent la version anglaise. Trop complexe de faire le lien avec les bouquins sur le sujet. »
Je crois au contraire qu’une langue qui veut vivre doit absolument traduire et actualiser son vocabulaire, pas forcément 100%, mais le plus possible, au moins proposer aux usagers des possibilités, comme partagiciel, courriel, etc ;, certains seront acceptés par l’usage.