Oui à la révolution industrielle mentionnée par Lisa.
Mais, surtout, qu’elle soit guidée par une approche véritablement pragmatique, fonctionnelle, factuelle, démocratique... et incluant aussi ce qu’il faudra peut-être appeler une "science de l’optimisation" au service de l’homme... et pas de quelque-uns d’entre eux seulement...
Optimisation souple, réactive, et objective. Et à l’abri du "quand à soi" des cohortes de gens qui la jouent perso, toujours pour des raisons toujours très "rationnelles" (subjectivement). Cette capacité à l’autosuggestion justificative est une de nos meilleures protections contre l’examen de nos manquements.
Là est le défi. Hélas je crains que l’industrie traditionnelle soit définitivement incapable de le relever, emprisonnée dans son paradigme d’accroissement sans fin de matière, de déchets et surtout d’argent...
Il y a une véritable pathologie de l’avidité envers l’argent. Plus ils en ont plus ils sont accros ! Et tout le monde laisse faire... Je pense que l’Histoire les jugera, si par chance l’avenir comporte suffisamment l’air et de lumière pour que des historiens se penchent dessus... Pas évident... Plus rien n’est évident, pour personne, et c’est nouveau je crois...
Non, l’industrie traditionnelle, à coups de chantages au licenciement et de gérémiades bien sonores (leur point fort), ne fera que continuer à faire semblant d’être green green green (avec la puissance de suggestion de Korben Dallas...).
Et cela pour que des solutions innovantes, légères et bien pensées ne puissent surtout pas émerger et les obliger sortir de leur train-train confortable...
Un peu comme Microsoft, qui parfois rachète des entreprises innovantes pour les saborder, avant qu’elles puissent un jour lui faire une micro-ombre...
Tel est le monde dans lequel on vit et qui empire d’année en année. A quand une utilisation plus rationnelle de la productivité française ? Que les Zorgs qui ont pouvoir de décision s’interrogent sur leurs comportements amoraux et finissent par retrouver leur humanité perdue avant de mourir, c’est tout ce que je leur souhaite...