Dégénérescence intellectuelle et illusionnisme
Les français sont-ils atteint de dégénérescence intellectuelle une forme avancé d’un virus unicellulaire le "marketformattingcerebrum" qui attaque les centres de réflexion du cerveau humain et les paralyses.
La situation de ces dernières vingt années peu se caractériser par une constante du capitalisme,un accroissement sans précédant du capital disponible. Celui-ci s’est exporté dans les nouveaux pays capitalistes qui en retour nous ont fourni en produits bons marchés permettant de soutenir la consommation tout en accroissant de manière colossale les profits autour de cet échange. cela a généré une importante restructuration du marché du travail et une remise en question permanent du coût de la prospérité. Le tout a été renforcé par une analyse dogmatique de la vie sociale économique, ou en permanence les acteurs dirigeants cherchaient à réduire les inégalités constatées par la redistribution indécente de la répartition du capital, en renforçant la facilité de sa création pour apporter par les moyens qui ont créé les inégalités une solution à celles ci.
Ce dogme est une vision bloquée du libéralisme, une parmi d’autres, mais c’est pour celle là que depuis 20 ans les français votent dans leur majorité. Cette réalisation du capital c’est faite non pas sur une augmentation de la croissance (de la croissance soutenu par un fort pouvoir d’achat), mais sur la réduction des coûts en « externalisant » tout ce qu’il était possible de faire et un endettement favorisant la spéculation renchérissant les secteurs où elle se nourri.
Dans le même temps les gouvernant élus devant l’accroissement et le maintient d’une régression sélective (qui touchait comme toujours les stratifications les plus bases celles, qui se composent des individus en difficultés, et cette queue du peloton de la compétition économique est plus composés d’Hommes issus de l’immigration) n’eut de cesse pour apporter une solution de réduire la pression des prélèvements avec quelques actions positives sur la pression de la TVA pour des produits essentiels et également la mise en route de la privatisation du secteur public trop coûteux, condition essentielle pour ne pas être englouti par ses propres amis.
Dans le même temps la fracture sociale grandissante ajoutait aux travers et perversions humaines celles qui découlaient d’une désocialisation par la pauvreté, dont les vitrines (magasin et publicité) d’abondances ont annihilé les inhibiteurs moraux qui se trouvent dans tous les groupes communautaires et facilité l’apparition d’une certaine forme de tribus, dont certaines se trouvent être porteuses de violences de tous genres déversés par les refoulements et ont concouru à l’accroissement de ce sentiment d’insécurité bien réel, exagérément grossi dans les esprits par une compassion favorisant le type de comportement souhaité.
Lequel repris en boucle à des fins politiques a nourri le débat politique toujours à la recherche du voyou dans tous les pans de la société pour affirmer sa puissance répressive comme solution, en désignant les conséquences pour les définir comme causes.
Au bout de ces vingt ans la crise financière permet de faire un arrêt rétrospectif, comme quand l’on a une grave maladie c’est là que l’on se retourne sur soi.
Nous pouvons constater que les capitaux amassés n’ont pas apporté la prospérité que leurs défenseurs nous promettaient, il ne s’agit pas de dire que tout va mal car l’économie réelle est là mais elle ne suffit pas donner un revenu à tous et les maux existants s’accroissent ; et avec eux la recherche illicite d’une source de revenu jusque dans la violence, individuelle, économique et d’États. Pour ce qui nous occupe la réponse à cette crise financière, une fois les boucs émissaires désignés à la population, celle-ci satisfaite par un os à rongé, bien enrobé de blabla médiatique, a favorablement ovationnée les mesures gouvernementales de mettre à disposition des banques les fonds utiles au redéploiement de la confiance. Or ces sommes qui ne sont mises en circulation qu’à la demande ne sont pas créées par l’état (qui n’a plus ce pouvoir), mais empruntées par celui-ci sur le marché, et ce sont généralement les institutionnels qui se portent acquéreurs de cet endettement de l’état (qui ne peut être en faillite) c’est-à-dire les banques, d’autres états mais peu de particuliers. Reste dons à savoir à quel taux l’état prête les fonds, que lui achètent les banques avec une espérance de plus value d’intérêt, pour que l’état les lui mettent à disposition à la demande.
Au bout l’opération peut être nulle tout va dépendre des taux d’intérêts, au pire nous aurons accrû notre endettement national que chacun devra éponger. Mais une chose est sûre c’est que dans le fond rien n’aura changé, l’on aura bercé d’illusion la population qui supportera seule pour les plus démunis la conséquence de cette crise financière, et relancer une confiance que l’économie réelle ne justifiait pas de perdre, si ce n’est en se fiant aux jeux spéculatifs de ceux qui avaient peur d’acheter des titres d’échanges pourris, qu’ils semblent aujourd’hui ne plus craindre.
L’Allemagne et l’Angleterre, deux états fortement symboliques, ont pris des participations dans le capital des banques qu’elles aident, en compensation du fait des accords de Maastricht qui leur empêche de créer de la monnaie (une manière de tourner la difficulté), mais notre gouvernement en tant que chancre du libéralisme non, et de poursuit la privatisation du secteur public, dans le même temps où l’Amérique s’oriente vers une remise en cause de sa politique sociale catastrophique que nous avons importé.
Il ne faut donc pas croire à une hypothétique sortie de crise que ne va faire qu’accroitre la réorientation de l’économie vers de nouvelles sources énergétiques comme une réorganisation de la consommation qu’impose la pollution.
Le temps de la mise en place ou non de cette prospective, ou si l’on reste dans la formule actuelle basé sur une croissance qui restera molle, les postulants au bien être ostentatoire seront toujours de plus en plus nombreux, car écartés de l’ascenseur social qui se spécialise dans la production du meilleur compétiteur scolaire, et par une réduction du crédit à la consommation (ce qui pourrait être une bonne chose s’il y avait redistribution et projet de décroissance).
Les conséquences en seront ce que nous connaissons une faible mobilisation syndicale, une peur accrue du fait du vieillissement de la population, une montée des communautarismes bornés, une zonification accrue car la pauvreté se regroupe dans les villes (qui aspirent l’augmentation de la population mondiale) et certainement une croissance de désocialisation facteur de violences.
De tout ceci naitra ce qui se met en place, un contrôle de tous les citoyens, un appel constant à la répression, une prolifération d’emprisonnement dans une escalade jusqu’à l’explosion ou la dictature, nous sommes partis pour la dictature démocratique.
La solution actuelle consiste à renforcer la soumission par la peur et la répression policière, qui se justifie toujours, puisque nous n’apportons pas de solution à la désocialisation qu’a crée la répartition trop inégale des richesses, si bien que nous frappons toujours de plus en plus fort.
C’est le principe bien connu de soigner le mal par le mal. Vous vous donner un coup sur l’annulaire s’il fait mal tapez plus fort sur l’auriculaire, la production de dopamine annihilera la douleur de l’annulaire pour laisser entendre celle de l’auriculaire et ainsi de suite. À un moment il faut comprendre que faire face à la douleur est trouver le remède que l’on ignore, sauf que dans une espèce de dégénérescence intellectuelle bien pardonnable, nous n’avons de cesse d’élire ceux qui nous donnent un coup sur le doigt suivant comme solution à nos maux du précédant en muselant la recherche d’un remède. Cela fait vingt ans que ça dure.
Mais nous n’avons jamais eu un aussi bon illusionniste comme président avec son équipe, et faut-il croire que les français restent de grands enfants toujours séduit par les coups de passe passe dont l’on sait bien qu’ils ne sont que de la supercherie, mais on ne veut pas aller voir le truc qu’il y a derrière car il nous ramènerait à la réalité qui ne peut se vivre sans le rêve, mais si ce rêve nous coûte la démocratie il sera cher payé. Pour le moment les français semblent toujours attablés au grand cabaret (juste pour la caricature) malgré le marché de dupe qui leur est vendu, chapeau à l’illusionniste.
Mais soyez rassuré l’antidote existe encore dans « le savoir » (plus pour longtemps), sauf que ce virus nous propose toujours les super marchés.
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