Le Hamas a gonflé le nombre des victimes :
"Le nombre des morts dans la bande de Gaza est nettement inférieur à celui qui a été communiqué par le Hamas et par l’Onu”. C’est ce qu’affirme ce jeudi le site Internet du journal italien Corriere della Sera qui précise que pas plus de 600 personnes ont trouvé la mort dans les bombardements, et non 1300, comme le prétend l’organisation terroriste.
Le correspondant du journal, Lorenzo Cremonesi, a communiqué cette information après avoir visité l’hôpital Shifa de Gaza et s’être entretenu avec les familles des “victimes”. En outre, il a recueilli le témoignage d’un médecin de l’établissement qui a indiqué que le Hamas avait obligé le personnel soignant à “gonfler les chiffres pour les médias”. Il a ajouté que contrairement à ce qu’on laissait croire, les chambres n’étaient pas surchargées et qu’il restait des lits disponibles .
Le médecin a précisé que “la plupart des morts étaient des jeunes, entre 17 et 23 ans, recrutés par le Hamas qui les avaient envoyés se faire massacrer”. Autre indication du docteur, qui a tenu à garder l’anonymat pour ne pas faire l’objet de représailles : “Nous avons demandé aux dirigeants du Hamas pourquoi ils s’entêtaient à vouloir exagérer les chiffres. Il est curieux que des ONG, même occidentales, n’aient pas jugé nécessaire de vérifier les données qui leur étaient communiquées. Mais la vérité finira par sortir”.
Il a encore estimé : “Peut-être que ça se passera comme à Djénine, en 2002. Au début, on parlait de 1500 morts et finalement, il s’est avéré que seules 54 personnes avaient été tuées, dont 45 au moins avaient combattu dans la guérilla”.
Le reporter italien, dont il faut saluer le courage, a encore affirmé qu’il suffisait de visiter les hôpitaux de la région pour comprendre que les chiffres ne pouvaient être exacts. Il a souligné que “beaucoup de lits étaient vides à l’hôpital européen de Rafiah ainsi qu’à l’hôpital Nasser de Khan Younès”.
Par ailleurs, toujours selon le quotidien italien, des habitants de Gaza auraient supplié les hommes du Hamas de s’éloigner de leurs maisons en leur disant : “Allez-vous en, vous voulez que les Israéliens massacrent tout le monde ? Vous voulez que les bombes tuent nos enfants ? Prenez avec vous vos armes et vos missiles”.
Le reporter a souligné que les terroristes n’ont pas écouté les supplications des civils, se contentant de les traiter de “traîtres”, de “collabos au profit d’Israël”, “d’espions du Fatah” et de “peureux”. Et ils leur disaient encore : “Les soldats de la Guerre Sainte vous puniront, et finalement vous mourrez tous, comme nous”.
Le journal italien poursuit sa description : “Les hommes du Hamas, qui ont investi les maisons, ont pris position dans les étages supérieurs en affirmant aux résidents : “Le combat contre l’ennemi sioniste nous conduira au paradis, vous ne voulez pas mourir ensemble ?”
Les résidents de Gaza ont tenu également à rappeler au reporter que le Hamas avait transformé des hôpitaux, des jardins d’enfants, des écoles et des institutions de l’Onu en entrepôts d’armes ou en refuges pour les terroristes.
Le journaliste a raconté que les terroristes du Hamas avaient frappé tous ceux qui leur barraient la route pour sauver leur famille. “Les milices du Hamas provoquaient les Israéliens, et pour la plupart, il s’agissait de jeunes de 16-17 ans, armés de fusils. Ils se savaient faibles et c’est pour cela qu’ils voulaient qu’on tire sur les maisons afin de pouvoir ensuite les accuser (les Israéliens) de crimes de guerre”.
Un Palestinien de 42 ans, qui vit dans le quartier d’Awa, a témoigné : “Tous les immeubles de Gaza, atteints par les bombes israéliennes dans divers quartiers, avaient sur leur toit des lance-roquettes ou servaient de poste d’observation au Hamas”.
En conclusion, le journaliste a indiqué qu’il avait eu beaucoup de difficultés à recueillir des témoignages au cours de son reportage à Gaza étant donné que le Hamas faisait régner la peur sur la population et lui dictait sa conduite en permanence.
Parmi eux, a-t-il souligné, plus des deux tiers seraient des hommes du Hamas. Au départ, précise l’armée israélienne, on pensait que le nombre des habitants tués était plus important parce que beaucoup de terroristes s’étaient déplacés en civil en laissant leurs armes dans les maisons."