Il ne me reste qu’à vous inviter à relire tout mon texte avec plus d’attention et d’un air moins censorial. Je suis sûr que vous y retrouverez d’autres aspects intéressants que ceux dérivés d’une lecture trop rapide et en diagonal.
Mes réflexions (trop « longues », d’accord, mais pas du tout « confuses ») portent sur un point qui me paraît assez clair, à savoir que c’est une erreur à la fois pédagogique et culturelle que de continuer à présenter l’École victime d’un dualisme visqueux ou ,si vous voulez,suffoquée par deux modèles dominants, le « conservatisme » d’un côté et le « pédagogisme » de l’autre.
Sur ce dernier point je vous préviens. Je lis d’habitude et avec intérêt les textes de Ph. Meirieu que je cite souvent.Cela n’empêche que j’exprime des considérations à l’opposé de lui. Par ex. je trouve que la formation des enseignants dans les IUFM a été désastreuse.
Mais ce n’est pas là la question.
Per terminer, je crois que l’école réformée a besoin être appliquée sur le terrain, dans les établissements, avant d’apporter des remaniements possibles.
Or, la nouvelle loi d’orientation pour l’école ,fondée sur les « fondamentaux » à maîtriser nécessairement à la fin de la scolarité, me paraît une « bonne chose ». Construire un « édifice » qui se veut bien structuré et résistant c’est la « grande » ambition de tous.C’est pourquoi je considère la polémique sur les bonnes méthodes de lecture un faux problème.Elle ne sert qu’à faire passer au second plan une grande idée, celle de fonder le processus de formation de nos élèves sur le renforcement des capacités de raisonnement, de réflexion et d’apprentissage cohérent et conscient.
Ne croyez-vous pas ?