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Commentaire de poetiste

sur L'humanisme est-il soluble dans la géostratégie ?


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poetiste poetiste 27 janvier 2009 10:35

Quête d’espoir.

Pour bien commencer dans la vie, il faut être à bonne école. Ce qui est imprimé dans la cire vierge des âmes des enfants en chaque point du monde sera déterminant pour l’évolution de l’humanité. Les enfants sont considérés dans bon nombre de pays comme des armes de guerre. Ils ne sont pas enrôlés quand on leur fait porter une kalachnikov mais dès leur naissance. Un particularisme culturel autocratique exerce toujours un conditionnement, une préparation de ses enfants à l’affrontement, à la guerre. Une évolution positive n’est pas prête de survenir quand ce particularisme culturel procède d’une religion à la légende fondatrice expansionniste interdisant le libre arbitre. Cette évolution ne sera pas non plus tant que des millions d’enfants seront exploités, n’iront pas à l’école. Pour ce qui est du respect des enfants et donc de l’homme à construire, une bonne part de l’humanité en est encore à l’âge préhistorique. Si la conscience de vivre sur une même planète et de devoir la sauver peut entrer dans toutes les âmes, c’est parce que une majorité d’hommes et de femmes de bonne volonté l’auront voulu. Mais on n’exporte pas une démocratie à coups de canons. L’exemple de l’Irak n’est pas à suivre. En ce sens Obama semble prendre un bon tournant. Il va falloir inverser la vapeur et enfin rencontrer cette conscience là. La France, d’une main vend des armes à Israël et de l’autre tend une banderole dans la rue pour soutenir la Palestine ; il va falloir revoir le problème en profondeur : cesser de vouloir se disculper quand on profite de cette politique là. Cherche à qui le crime de masquer les consciences profite. L’argent conduit le monde et si une déontologie commune ne survient pas pour sauver la planète bleue, on va droit à la plus grande catastrophe de tous les temps. Mettre l’homme et son entreprise avant la spéculation boursière, arrêter le processus qui plombe les entreprises à la merci des banques. Les pays riches ont une grande responsabilité dans la crise et c’est bien à ceux-ci de se remettre d’abord en question. Si les hommes épris de liberté l’emportent sur ceux qui pensent user de cette liberté uniquement pour eux-mêmes, le monde est sauvé. Le temps est venu de rattraper ceux qui se sauvent avec la caisse, le fruit du travail des autres. Le temps est venu de demander des comptes aux ennemis de la liberté qui font exécuter des journalistes en Russie. Je ne sais si Obama a la trempe de Martin Luther King qui disait quelques jours avant sa mort : « Je peux partir, j’ai vu l’autre rive du Jourdain », mais c’est ce genre d’hommes qui se fait trop rare. La vie sans risque n’est pas l’aventure des vrais hommes. Leur martyre est bien l’hommage que leur rend la vénalité des prédateurs. J’aimerais ressentir, avant de partir, l’espoir d’une humanité plus humaine. Aurais-je droit à ce cadeau ? Je me fais vieux ; faites vite ! Merci d’avance.
A.C


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