JL,
La véritable homéopathie ne nécessite pas d’être remboursée plus qu’elle ne l’est. Un traitement pour une maladie aiguë coûte 2 ou 3 euros, 5 si on utilise des korsakoviennes, mais nécessite un investissement personnel de la part du médecin - et du malade - qui ne peut être chiffré.
Le remboursement permet simplement d’obliger Boiron et ses confrères à rester au prix plancher.
Je pars du principe qu’une maladie aiguë à son début doit être traitée en 24 h. Sinon, médecin immédiatement. Et cela fait 30 ans que cela dure, avec 9 enfants.
Les maladies chroniques - souvent apparues à cause de faits environnementaux extérieurs - c’est bien plus délicat à traiter, quelle que soit la thérapeutique utilisée.
Je trouve normal qu’on rembourse les préparations unitaires, qui, seules, peuvent être prescrites sur la base du principe déduit par Hahnemann lors de sa découverte. Mais l’utilisation de préparations complexes se rapproche de l’empirisme et donc celles-ci ne doivent pas être remboursées.
Et généralement, ce que le public appelle homéopathie représente la prescription d’un médecin dit homéopathe, alors qu’assez souvent ; ce n’en est pas. Ce sera de la phyto, des oligoéléments, des HE,... mais cela, ce n’est certainement pas de l’homéopathie.
Utiliser du tartroantimoniate de potassium en cristaux lors d’une pneumopathie avec difficultés respiratoires et vomissements, c’est de l’homéopathie. Mais utiliser du Pulsatilla 15 CH chez un frileux qui a soif pour un écoulement nasal jaune avec légère fièvre c’est un non sens et ce n’est pas de l’homéopathie.