On vient de découvrir que ce triste individu, selon toute probabilité, a assassiné une vieille dame d’une façon particulièrement barbare. Fou ou pas, je regrette au cours de l’interpellation qu’on l’ait pas abattu. Même si, j’en conviens, l’étude d’un tel cerveau malade peut sans doute nous apprendre quelque chose.
De même, je trouve que la règle de la proportionalité a quelque chose de choquant - pourquoi arrêter un commerçant qui, agressé à coup de hache par une bande de malfrats, a fait feu ? Fallait-il qu’il leur dise - attendez, les gars, je vais me trouver une hache pour qu’on soit à armes égales ?
Et comme je l’ai dit plus haut, je trouve déplaisant cette nouvelle mode des voyous qui ergotent sur les peines prononcées au lieu de manifester des regrets. Je pense, bien sûr, à Mme Montet-Toutain, dont la vie a été quasiment détruite par la tentative d’assassinat sur sa personne. Or l’agresseur, dont la peine a été ramenée à dix ans (en fait, combien à l’arrivée, 4, 5 ?) pourra donc sortir et reprendre du service. Tandis que sa victime est marquée à vie. Là aussi, je serais un proche de la victime que je me ferais un devoir de l’attendre, l’agresseur, au moment de sa sortie.
Mais, bien entendu, dans notre société nous nous en remettons aux autorités pour nous défendre. Faut-il encore qu’elles remplissent ce rôle.