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Commentaire de Marcel Patoulatchi

sur Politesse et prétexte, ou l'art de parler de la police en général pour éviter de parler des délinquants en détail


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Marcel Patoulatchi (---.---.103.59) 23 octobre 2006 23:59

On n’a pas traité « les jeunes » de « casseurs », on traite les bandes de racailles, qui ne sauraient être confondues avec « les jeunes » en général, d’être des casseurs, car la casse n’est pas une vue de l’esprit mais du domaine factuel.

Aussi, ça ne fera pas chic à dire, mais j’estime que le jeune qui la joue au martyre de la société estimant que son vote n’est pas suffisant au point qu’il brûle le bien de son voisin, estimant que c’est la faute à l’école s’il est incapable de sortir de la veulerie quotidienne, estimant que l’emploi est une impossibilité alors qu’il existe des domaines pas loin du plein emploi (le branleur veut à tout pris être un col blanc, même s’il n’a aucune compétences pour cela) pour moi, il ne mérite que la matraque et la taule. Le problème principal des banlieues n’est plus la pauvreté depuis longtemps, c’est le non-droit permanent, la loi des racailles, la loi du plus fort.

Ils ont pas trop le choix ? Leur marginalité, c’est à dire leur délinquance, ne viendrait pas avant tout d’eux ? Je suis persuadé du contraire. Mais si on admet que vous ayez raison, s’ils n’ont pas le choix d’être des nuisibles pour la société, la réalité de fond c’est que les racailles sont avant tout des nuisibles, la plaie majeure des zones urbaines qu’ils incendient. Il faut les mettre hors d’état de nuire.


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