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Commentaire de edivincison

sur Le divorce de la Maison Blanche et de ses espions


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edivincison (---.---.243.135) 24 octobre 2006 02:44

Il est temps de lancer un pavé dans la mare des laudateurs de cet article - qui me paraissent aussi pathétiques et candides que... complètement à côté de la plaque !

S’il y a eu (pour la première fois, sauf erreur) une présidence US de père en fils, c’est que les nouveaux hommes forts dans les coulisses du pouvoir présidentiel ont tenu à ce que ce soit précisément le fils du père qui accède à la présidence - et ils auront ont même pris le risque d’une fraude électorale pour y arriver.

Bush Jr devait tout simplement expier les crimes de son père, principal importateur d’ADM en Irak, car les anciens hommes forts entendaient faire de Saddam le futur traître et bourreau des nations sémitiques (à l’instar d’Hitler) afin qu’ils puissent s’approprier définitivement le pétrole et laminer ensuite le raïs dans la foulée d’une gigantesque invasion pour « sauver » ce qui resterait des pays arabes (les « sauveteurs de l’Europe » de 1945 vous saluent !).

Ce plan, le plus criminel jamais concocté de volonté humaine, à été révoqué définitivement par les nouveaux patrons vers le tournant du millénaire. (En comparaison, la Shoah aurait effectivement pu faire figure de péripétie de l’histoire, comme disait Le Pen qui devait bien savoir ce qui se tramait). La mission du fils Bush était donc bel et bien de récupérer les saletés importées en Irak par son père et les successeurs de celui-ci, d’où le mensonge pudique du fils (pas d’AMD, mais attention : c’est mes services secrets qui ont menti, s.v.p.) pour lui permettre de préserver l’image de la dynastie Bush et partant du gouvernement US !

Tout cela est évidemment source d’un colossal espoir !

La clé de l’énigme, c.à-d. le changement de paradigme qui a motivé ce renversement de vapeur (c’est bien le cas de la dire) réside dans le fait présumé que les nouveaux patrons misent tout sur... l’hydrogène. (Cette hypothèse est basée sur une longue série d’indices et de recoupements ressortant d’articles que j’ai recensés dans la presse allemande, française et américaine durant ce dernier quart de siècle). Cette énergie du futur est censée provenir bientôt massivement d’une gigantesque centrale souterraine alimentée par des centaines de kilomètres carrés de panneaux solaires, un projet dont la réalisation aura pris 25 ans et qui est aujourd’hui presque achevé (mais dont je tairai toutefois la localisation pour les raisons qui ressortent de ce qui suit). Tout laisse présumer qu’il ne manque aujourd’hui à ce projet plus que sa source d’énergie, à savoir les panneaux solaires. Mais voilà : ceux-ci lui conféreront non seulement une totale visibilité, mais également, hélas, une vulnérabilité maximale. Or sous Clinton le futé, les Américains ont exploité le talon d’Achille de ce projet en proposant à ses protagonistes (que je tairai également) de le protéger contre toute tentative de sabotage de la part d’une nation pétrolière arabe forcément hostile à une telle menace contre leur régale énergétique. En contrepartie, les Américains auront exigé le droit de cloner le projet.

En 2003 Bush a en effet annoncé un investissement de 1,3 milliard dans l’hydrogène. Vous me direz que c’est peu. Pas si sûr : premièrement, il est censé ne pas avoir dévoilé la somme réelle pour ne pas éveiller la suspicion des Arabes, deuxièmement les Américains feront l’économie des frais de développement du projet et n’auront pas à l’enterrer. Du coup, on comprend également pourquoi Bush ne veut toujours pas signer le protocole de Kyoto : à quoi bon de claquer des dizaines de milliards dans l’assainissement des centrales électriques US au fuel et au charbon, sachant qu’à l’horizon 2020 elles marcheront à l’hydrogène ?

Mais à présent qu’il a effectivement récupéré ces ADM avec l’aide précieuse des Anglais - ceux-là même qui, dès 1998 (après que les USA avaient obtenu de haute lutte le retrait des inspecteurs de l’ONU) avaient introduit en Irak un nombre inconnu de stations mobiles de production de virus de la variole - Bush a la permission de mentir au sujet de la présence de ces ADM pour que son ex-président de papa puisse garder la face. La vérité aura peut-être une chance après la mort du vieux... mais une chose est certaine : maintenant que Bush Jr a fait ce que les nouveaux patrons lui ont demandé, ils ne vont pas le porter à bout de bras plus longtemps... ce qui nous ramène au contexte de l’article sous revue.

Pour mémoire : parallèlement à son ultimatum à Saddam pour que celui-ci réadmette les inspecteurs de l’ONU, Bush Jr avait introduit en Irak 1000 (mille) de ses propres inspecteurs pour au moins retrouver ces saletés biologiques. Et qui plus est, en 2001 il avait commandé (en Angleterre, pardi !) 158 millions de doses de vaccin antivariolique - c’est dire la trouille que lui avait flanqué sa mission expiatoire !


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