Pierrot,
« Par contre je trouve pitoyable de s’excuser de mettre des photos de femmes dénudées en string en pensant se dédouaner en mettant des hommes partiellement dénudés. »
Justement, je ne me suis nullement excusé, et ne compte pas du tout le faire. Justifier, expliquer mon point de vue, oui, mais des excuses, non, je ne sais pas où vous avez cru en lire. C’est d’ailleurs votre remarque que je trouve pitoyable.
La jeunesse pense souvent à l’amour et au sexe, sous toutes les latitudes, sous tous les vêtements et toutes les religions. Il se trouve qu’Erasmus concerne les jeunes à 90%, puisque l’insuccès est encore plus évident chez les professeurs. De plus, l’illustration des hommes ne dégage pas seulement de l’érotisme mais de la force, de l’allant, celle justement de la jeunesse. Là encore, c’est tout à fait en phase avec Erasmus, qui est censé faire bouger les jeunes et utiliser leurs énergie pour cosnsruire l’Europe, du moins est-ce ainsi qu’on nous le vend...
Avec votre raisonnement, que dire du film de kaplish « L’Auberge espagnole » où ils passent une bonne partie de leur temps à faire connaissance et à parler de leurs histoires d’amour, passées présentes et espérées ? Combien de temps les a-t-on vus sur les bancs des amphis de Barcelone, ou penchés sur leurs cours ? C’est pourtant devenu un film culte et involontairement une référence liée à l’esprit d’Erasmus. Votre critique est ridicule et sent bon son provocateur ou sa pudibonderie, je ne sais pas.
« Par contre, concernant le bilan des expériences d’Erasmus, il y avait bien des choses intéressantes à dire plutôt que des dialogues futils et oiseux. Le sujet se prétait bien à un article de fond, bien documenté. »
Ce 3e volet est une parodie de témoignages, apparemment, il faut vous le répéter pour que ça rentre, c’est pourtant marqué sur Avox, et on aurait aimé voir vos analyses et commentaires après chacun des 2 premiers volets où, justement, de nombreux faits, citations et analyses étaient proposés, certaines favorables d’ailleurs. La première partie étant la plus sérieuse, le sage Erasme en est l’illustration, mais rien ne dit qu’il ne pensait pas à des cochonneries, penché sur son manuscrit ! Aïe, voilà que je critique à nouveau une icône.
« Vous ne l’avez pas fait. Peut être un autre le fera. »
Je l’espère, mais ma recherche documentaire a surtout ramené d’innombrables commentaires soporifiques en copier-coller des mêmes éléments, un indigeste consensus sur ce qui est devenu une icône européenne.